Simplifions les différents types de classements de protection de la nature et des territoires !

La protection de la biodiversité, des richesses floristiques comme faunistiques de notre pays, souffre depuis des décennies de la fragmentation et du morcellement par des dispositifs très différents n'offrant qu'un cadre très limité en terme de préservation et de mise en place de mesures concrètes.

Il existe aujourd'hui un trop grand nombre de statuts de protection, de valorisation supposée de territoires, ce qui est devenu un véritable frein pour la mise en place de mesures, et complexifie énormément les prises de décisions à une échelle suffisamment pertinente et cohérente.

Entre les périmètres Natura 2000, les Arrêtés Préfectoraux de Protection de Biotope, les Arrêtés de classement, les ZNIEFF de type 1 ou 2, les ZPS, les ZSC, les Réserves Nationales, les Réserves Naturelles Régionales, les Réserves bénévoles, les Parcs Nationaux, les Parcs Naturels Régionaux, les SCAP (aires protégées), les Aires Marines, les Zone de Protection Intégrale ou pas,... les français n'y comprennent absolument plus rien, y compris les agents travaillant dans ce domaine.

Chaque type de zonage, ayant un mode de fonctionnement propre, il en résulte une quasi paralysie de fonctionnement, une impossibilité de prise de décisions communes par les chambres ou comités de gestion multi-partenariales, aux contours parfois flous, chaque structure compétente regroupant parfois des partenaires différents sans raison véritable en termes d'efficacité et de logique de territoire.

Les français n'y comprennent aujourd’hui plus rien !

Nous demandons par souci d'efficacité et de simplification de gestion :

-une révision globale, et une refonte totale des dispositifs de préservation et de mise en valeur des territoires,
-l'instauration de seulement deux type de zonage de protection, claqué sur celui des zones de protection intégrale des cœurs de parcs nationaux et de zones périphériques, assurant un développement économique harmonieux,
-un comité de gestion unique regroupant à chaque fois le même nombre limité de partenaires délibérants,
-une augmentation de la superficie globale de ces zonages sur le territoire français, notamment dans les régions moins peuplées, par une politique ambitieuse de protection de nouveaux territoires,
-l'arrêt de classement multiple, par superposition, d'un même territoire, il est inutile de classer en réserve régionale, une zone déjà classée RAMSAR, en APPB et au cœur d'un PNR,
- une simplification conséquente des processus décisionnels dans un souci de cohérence, exemple des mesures agro-environnementales (MAE) concernant les aides allouées aux agriculteurs, ou l'exemple des démarches de classement des zones de protection spéciale (ZSC) , procédures ahurissantes, absurdes et trop complexes (il faut parfois 10 ans pour lancer un projet).

Comptant sur votre compréhension,

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