St Didier en Velay /St Victor Malescours Non à l’abattage de 15 hectares de forêt  !

St Didier en Velay /St Victor Malescours Non à l’abattage de 15 hectares de forêt de part et d’autre de la Route Départementale n°23 !

Le projet global « travaux de calibrage et rectification de la route départementale n°23 » comprend l’aménagement du carrefour de la Garne accidentogène ce que nous approuvons.

Nous nous opposons cependant à un autre aspect de ce projet : l’abattage de part et d’autre de la route de 25 mètres de forêt soit entre 15 et 20 hectares !!!!

1/ Le bois de Bramard est un bois très ancien contenant de très vieux arbres. Le fait de couper les arbres en bord de route va affaiblir les suivants pe habituer aux vents.(Le Département le reconnaît puisqu’il prévoit d’indemniser les propriétaires forestier pour le préjudice porté à la partie non expropriée des propriétés).

2/ 15 hectares de moins de lieu de vie pour tous les animaux qui font de cette forêt un lieu à la biodiversité élevée.

L'étude réalisée par la Société Crexeco a recensée151 espèces différentes  :

97 espèces d'oiseaux, dont le milan noir, pic noir, milan royal, faucon pèlerin

12 mammifères ; dont la loutre d'europe

4 reptiles dont la couleuvre verte et jaune

3 amphibiens ; dont le triton alpestre

35 insectes ; dont l'azuré du serpolet

3/ La route traverse Coté Sud en direction St Victor, la zone humide de Champdolent 40Ha, la plus vaste de Haute Loire, tête de bassin de la Genouille qui abrite des Espèces protégées , présence de deux plantes hôtes de papillons remarquables (tous deux protégés en France et quasi-menacés en Auvergne) : Succisa pratensis, plante hôte du Damier de la Succice et Gentiana pneumonanthe plante hôte de l'Azuré des mouillères, différentes espèces de Sphaignes sont présentent dans la tourbière. 

Coté Nord, direction St Just, la route traverse la zone humide du Sambalou, et plusieurs petites zones humides le long de la route vont alimenter le Sambalou

La déforestation d’une partie de ces zones humides vont évidemment affecter durablement leur richesse.

4/ Faut-il rappeler que la largeur de la chaussée reste strictement identique (7 mètres avant, 7 mètres après) Se pose la question de l’intérêt moindre de ce déboisement et des contraintes liées à l’entretien de ces nouvelles zones sans arbres qui nous semblent « non esthétiques ». La beauté de nos routes boisées de Haute-Loire nous semble faire partie de nos atouts touristiques.

5/ Aucune explication ni aucun justificatif ne sont donnés au sujet de la prétendue maîtrise des coûts pour la collectivité. Le dossier confirme que le Département ne sait pas ce qu’il fera de ces deux bandes de 25 mètres de terrain. Cela engendrera au contraire de nouveaux coûts de fonctionnement

6/ Aucune explication ni aucun justificatif ne sont donnés au sujet du caractère accidentogène du tracé actuel. , ni au sujet de la prétendue amélioration du confort de la circulation. La rectitude d’une voie de circulation incite à la vitesse et à l’assoupissement, ce qui peut être générateur d’accident surtout en période hivernale.

7/ Investir dans le réseau routier à l’heure de la transition écologique ne nous semble pas opportun. Nous aimerions plutôt un investissement conséquent concernant la mise en place de structures permettant les déplacements doux.

Nous pensons aussi que le fait de déboiser améliorera la visibilité, donc la vitesse, donc le risque d’accidents notamment pour les cyclistes.

Nous demandons d’exclure l’utilité publique du projet en ce qui concerne l’expropriation d’une bande de 25 mètres de chaque côté de l’itinéraire, et l’abattage des arbres correspondant.