En 2012, un rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) alertait déjà sur les risques pour l’homme. Par exemple les troubles liés au voisinage (odeurs, fumées). Dans ce dossier, deux arguments majeurs sont développés : l’augmentation de la pollution atmosphérique, car l’écobuage est une source importante d’émission de substances polluantes dont des gaz et des particules ; et très logiquement l’impact sanitaire qui en découle avec cette donnée édifiante : la perte moyenne d’espérance de vie liée à la pollution particulaire est d’environ 8 mois par personne en France actuellement. Et cela peut-être même pire, lorsque ce brûlage est associé avec des déchets (plastiques, bois traités,papiers souillés, carburant).
Pourtant, particulièrement dans notre région, le débroussaillage est indispensable. Sauf que pour le membre du collectif Su Aski - Halte aux feux, "les méthodes d’écobuage actuel provoquent une érosion beaucoup plus importante des sols qu’autrefrois, car plus étendus. Le terre est fatiguée et elle finit par ne plus remplir son travail de rétention d’eau autant qu’elle devrait le faire", explique Etienne Arotçarena. 20 % du territoire hexagonal serait impacté par ce phénomène sur les sols, particulièrement le piémont pyrénéen.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.