Aire de camping-cars VS promoteurs :
Vent debout contre la razzia Mimizanaise au seul profit d’une caste, voire d'une coterie !
Mimizan-plage, petite ville balnéaire de la côte Atlantique, dans les Landes (40), se meurt… doucement mais sûrement… Depuis 2008, sous la houlette d’un nouveau maire et de quelques « collaborateurs» venus directement ou indirectement de Bussy-Saint-Georges (77), la ville est devenue le « paradis » des promoteurs.
Mimizan ne doit pas être vendue, encore moins bradée et ce, à un prix irraisonnable : 118 euros le mètre carré pour des parcelles entre océan et forêt… Les dernières cessions foncières en date, à ce prix, concernent une aire d’accueil pour camping-cars (80 places), un parking de plage (89 places) et l’héliport des secouristes (les CRS y sauvent des vies l’été), soit plus de 14 000 mètres carrés, que nous considérons d’utilités collectives.
Le 15 Novembre 2016, les camping-caristes se faisaient littéralement « jetés » par la police municipale à 8 heures du matin, prétextant un réaménagement de l’aire et faisant « miroiter » une réouverture au 1er janvier... Ce fut le premier mensonge, suivi de quelques manœuvres pour le moins surprenantes : déclassement d’un accessoire de la route qui, selon la loi, ne peut être cédé à un privé, fermeture des parkings avant le vote du conseil municipal et la vente des parcelles, là encore, avant le vote du conseil municipal, etc…
Une médiatisation de l’affaire, quasi immédiate, a obligé la mairie à lever le voile, un peu mais pas trop, sur ses intentions : 20 blocs d’immeubles totalisant 125 appartements au profit du promoteur « Promeo Patrimoine » ! (Hournails : on prend les mêmes et on recommence...
Étant des résidences de tourisme, elles seront donc fermées les ¾ de l’année dans le meilleur des cas...Projet rentable, sans doute, oui , mais pour qui ?
Nullement pour la population locale, c’est une évidence, ni pour les camping-caristes qui se verraient octroyer un autre terrain bien en deçà du service proposé jusqu’alors.
Des promoteurs qui bétonnent, ce n’est pas très original.
Des promoteurs qui bétonnent en zone inondable, sur un terrain jouxtant une zone « Natura 2000 », derrière et sur une dune abritant des espèces animales et végétales, remarquables et protégées… Cela commence à faire beaucoup.
S’ajoute à ce bétonnage, les dommages collatéraux, ceux d’autres parcelles détruites pour remplacer les parkings et l’héliport. Pourvu que le béton coule a flot … Quant aux engagements de la France en matière de protection environnementale... Rappelez-vous, la COP 21 et son cortège de parentèle.
Nous demandons donc la restitution immédiate des parcelles aux Mimizanais.es, ainsi que :
1 : La réouverture immédiate des parkings et aménagements de loisirs.
2 : Un audit financier par la Cour des Comptes, aussi bien de la
commune, de la communauté de communes, de la SCP Villenave (géomètre
expert), de l'étude d'huissier Maury, du cercle nautique que des
promoteurs qui sévissent à Mimizan.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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