Stop aux nuisances de l'aérodrome de Frontenas

Confidentielle à la fin des années 70, l’activité de l’aérodrome de Frontenas (Villefranche-Beaujolais) n’a cessé de monter en puissance alors que la population alentour s’est considérablement accrue dans le même temps.

Actuellement ce secteur de l'aviation générale (aviation légère, sportive, de tourisme et de loisir) échappe à toute réglementation environnementale. Nous voulons dénoncer cette intolérable occupation du ciel par quelques privilégiés qui émettent de très importantes nuisances, pollution sonore et atmosphérique sur la tête des riverains et de leurs familles.

Il ne s’agit pas de quelques passages occasionnels qui pourraient être acceptables. Non, certains après-midis, aux beaux jours, c'est un ballet incessant d’aéronefs de tous types (avions, hélicoptères, remorqueurs de planeurs…) qui se succèdent sans répit. Et en particulier les samedis et dimanches.

Accepterait-on aujourd’hui qu’une automobile circule sans pot d’échappement ?

Accepterait-on aujourd’hui qu’un moteur conçu dans les années 70, fonctionnant à l‘essence plombée, vienne recracher ses particules et son CO2 sans filtre aucun sous notre nez ?

A l’heure de la prise de conscience des effets dramatiques du changement climatique, est-il normal que les pilotes bénéficient d’un droit de polluer sans entrave ?

NON !

Pourquoi le petit monde de l’aviation de loisir continuerait-il à s’affranchir de toute règle environnementale, au nom de la liberté de voler ?

Prenez connaissance des principales mesures que nous revendiquons :
  - Restriction des horaires de vol (basée sur les horaires de "tondeuses")
  - Interdiction des vols en boucle les dimanches et jours fériés
  - Obligation d'équipements silencieux
  - Remplacement des avions bruyants par des avions électriques (déjà opérationnels sur de nombreux aérodromes)
  - Interdiction de l'aviation d'affaires
  - Transparence sur les projets de développement de la plateforme 

SIGNEZ la PETITION et faites-la signer à vos proches !

Il ne s’agit pas simplement de l’intérêt des riverains de l’aérodrome, mais de celui de tout citoyen qui souhaite agir pour la planète et pour l’égalité des droits, et en particulier celui de vivre en toute tranquillité.