Au cours de la dernière décennie, le COMITE DE DEFENSE DES RIVERAINS DU LIEN, basé à Grabels, s’est opposé au projet d’aménagement du L.I.E.N (Liaison Inter-cantonale d’Évitement Nord) entre Saint-Gély-du-Fesc et Bel Air, qui est ni plus ni moins une liaison inter-autoroutière entre l’A750 et l’A9. Notre association se bat contre le tracé A1 décidé par le Conseil Général de l’Hérault à l’époque après une prétendue concertation publique.
Ce tracé est très proche des habitations et du village de Grabels, contrairement au tracé existant entre Vendargues et Saint-Gély-du-Fesc. Il aura des conséquences lourdes en termes de pollution sur la population de Grabels. En effet, à l’aide de l’échangeur qui sera situé à l’entrée Nord du village, il déversera des milliers de voitures en plus chaque jour dans Grabels situé dans une cuvette propre à accumuler les fumées d’échappements.
Ce projet va encore bétonner un peu plus l’environnement du Nord de Montpellier, et aura des conséquences sur le ruissellement des eaux de pluies qui pourront être catastrophiques lors des épisodes pluvieux violents qui frapperont inévitablement notre région dans les prochaines années. Tous les Grabellois se rappellent des inondations dramatiques qui les ont touchées jusque dans leurs maisons à l’automne 2014.
Ce projet, en permettant l’agrandissement de la carrière de Combaillaux par Lafarge Granulat, aura des répercussions polluantes sur la zone de captage d’eau potable de Combaillaux et Saint-Gély-du-Fesc puisque l’extraction sera faite seulement 15 m au-dessus de la nappe.
Ce projet est un non-sens en termes de santé publique et d’environnement.
Une brève histoire de notre action :
Tout a commencé le 11 janvier 2011 où le préfet a déclaré d’utilité publique le projet d’aménagement du LIEN entre Saint-Gely-du-Fesc et Bel-Air. Cette décision a alors été attaqué une première fois par notre association, le COMITE DE DEFENSE DES RIVERAINS DU LIEN, devant le tribunal administratif de Montpellier, qui lui donna raison par un jugement en date du 19 février 2013.
Le conseil départemental de l’Hérault s’est alors refait une santé avec une pseudo concertation publique. Naturellement, il en approuva le bilan : la variante « Grabels-Saint-Gely Est » avec l’option Sud du Mas de Gentil (variante 1A). Ce qui a conduit le préfet a déclarer l’utilité publique du projet concerné par un arrêté du 9 mars 2015.
Le département avait obtenu ce qu’il recherchait, à savoir la validation du tracé qu’il avait toujours souhaité.
Notre association est alors repartie au combat devant le Tribunal Administratif de Montpellier en Mars 2016, puis devant la Cour d’Appel de Marseille en Février 2018, où nous avions gagné face au Département de l’Hérault. Mais ce dernier est allé devant le Conseil d’État qui a tout annulé en Avril 2019, et renvoyé la procédure devant la Cour d’Appel de Marseille ! Cette dernière s’est déjugée de sa décision initiale en donnant la victoire au Conseil départemental de l’Hérault en Octobre 2019.
Néanmoins nous avons rassemblé notre courage pour repartir au combat, une dernière fois devant le Conseil d’État. La procédure lancée en Janvier 2020 est donc maintenant en cours.
Le Conseil départemental de l’Hérault veut passer en force :
Fin janvier 2020, avant même que la bataille juridique ne soit terminée, le Département fait travailler ses défricheurs, arracheurs et nettoyeurs. Bref il lance une guerre éclair contre un bien pauvre adversaire qui est une forêt : c’est vingt-huit hectares qui vont disparaître avant même que le Conseil d’État ne se soit prononcé. Le Conseil départemental de l’Hérault espère sans doute que lorsque tout sera transformé en petits morceaux de bois, cela accélèrera toutes ses décisions de justice qui n’ont que trop duré, et qui entravent la marche en avant de son pseudo-modernisme d’un autre siècle à base d’asphalte et de béton.
Vingt-huit hectares de biodiversité vont être détruits pour satisfaire la gouvernance du Département de l’Hérault dont le triste bilan sera d’avoir donné un grand coup de bistouri dans le poumon vert de Montpellier : Cette réalisation nécessite la destruction de spécimens et/ou d’habitats de repos et de reproduction de 109 espèces de flore et de faune protégées.
Mais encore une fois, les empêcheurs de bétonner en rond du COMITE DE DEFENSE DES RIVERAINS DU LIEN et plusieurs Grabellois se tournent vers le Tribunal Administratif de Montpellier pour lui demander d’arrêter le défrichement, au moins le temps que toutes les procédures juridiques, dont celle du Conseil d’État, aient été terminées.
Car, que se passera-il, si le Département de l’Hérault perdait devant le Conseil d’État après que les 28 hectares de forêt aient été arrachés ? Ces messieurs du Conseil départemental, leur président en tête, se retrousseraient-ils leurs manches de chemises pour aller replanter des arbres ?
Soutenez le COMITE DE DEFENSE DES RIVERAINS DU LIEN en signant cette pétition pour demander au Conseil départemental de l’Hérault d’arrêter le déboisement des 28 hectares de forêt sur lesquels ils projettent de faire passer « leur » LIEN en attendant que soit rendue la décision du Conseil d’État.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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