Ce projet prévoit le doublement de la capacité de l’usine d’incinération ALCEA située sur la prairie de Mauves, passant de 140 000 tonnes/an à 270 000 tonnes/an d’ordures incinérées en 2028, pour un coût astronomique de 250 millions d’euros.
Au lieu de s’engager dans une politique audacieuse de réduction des déchets, comme l’a fait BESANÇON en fermant un de ses fours d’incinération, NANTES Métropole choisit de doubler la capacité de son usine.
Ce projet prévoit l’acheminement par camions semi-remorques de 104 000 tonnes/an de déchets provenant de sept intercommunalités, couvrant un rayon de près de 100 km. Ces territoires comprennent LA BAULE-GUÉRANDE, REDON, ANCENIS, LA ROCHE-SUR-YON, NOZAY, et CHOLET. Cela va à l’encontre du principe du pollueur-payeur, qui stipule que les déchets doivent être traités là où ils sont produits.
Les scandales des incinérateurs d’IVRY et de TOULOUSE, dénonçant la pollution aux dioxines, aux furanes et aux métaux lourds nuisibles à la santé des populations riveraines, ne semblent pas dissuader nos décideurs.
De plus, ce projet contribuera à l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre, liées au transport et à l’incinération des déchets provenant des 480 communes distantes. C’est une menace supplémentaire pour notre environnement déjà fragile.
La santé des habitants du quartier EST est sacrifiée pour des intérêts économiques.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.