Bonjour à tous !
NOUS AVONS GAGNE !! :-D :-D
Merci pour votre participation à cette pétition ainsi qu'à celles de Billy Fernandez (https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pour-un-acc%C3%A8s-responsable-%C3%A0-la-nature-en-p%C3%A9riode-de-confinement et https://www.change.org/p/emmanuel-macron-pour-un-acc%C3%A8s-responsable-%C3%A0-la-nature-en-p%C3%A9riode-de-confinement/u/27966064)
Nous avons été environ 244 000 personnes, hors interactions sur les réseaux sociaux, à demander un allègement de la règle absurde du 1km/1h, nos poumons vont pouvoir mieux s'aérer et nos corps se défouler !
Sur 12 mois, nous aurons vécu plus de 3 mois enfermés hormis pour aller travailler ou faire nos courses, il était temps d'allonger notre laisse, car nous étions sur le point de la déchirer !
Contiunons de lutter pour ce qui nous paraît juste, et de nous manifester lorsque nous ne sommes pas d'accord.
Ne rien dire, c'est laisser faire.
Amicalement !
Coline.
Tribune pour une dérogation d'accès à la Nature pour un accès libre à la Nature au moins 3 heures par jour à maximum 20km de son domicile.
Pour une question de santé publique et donc d'intérêt général.
Si les chasseurs ont obtenu une dérogation pour cause d'intérêt général, alors tous les Français y ont le droit pour la même cause.
En période hivernale, les besoins en vitamine D sont plus importants et pourtant plus difficiles à combler.
La vitamine D participe au bon fonctionnement du corps et du système immunitaire.
En outre, les bienfaits de la Nature ne sont plus à prouver : renforcement de la sensation de bien-être, endorphines grâce à l'exercice physique, donc moins de fatigue, moins de dépressions.
Il s'agit bien de Santé Publique.
Or, que fera le gouvernement sans des Français en bonne santé surtout vu le contexte actuel ?
Que feront les patrons sans des travailleurs en forme ?
Liberté, Égalité, Fraternité.
Notre devise a-t-elle été un jour comme aujourd'hui plus mal représentative de l'état de notre pays, de nos droits ?
La religion qui unit tous les Français a toujours été la Liberté. La liberté de croire, d'exprimer ses opinions, de circuler, d'entreprendre, de penser, d'écrire, d'agir...
On s'est toujours battu pour elle.
Pourtant aujourd'hui, on nous empêche de voir nos familles, nos amis, et comme si ce n'était pas suffisant, on nous enlève le droit d'accéder librement à la Nature, sans laquelle nous n'existerions pas. Ironie du sort, en ce début du mois de Novembre 2020, ce sont ceux qui veulent la blesser, la meurtrir, en lui prélevant ses hôtes, qui y ont droit.
Les chasseurs ont obtenu le droit, dans « certaines conditions » qui restent à définir par les préfets, d'arborer les sentiers des forêts, des plaines, des montagnes, pour tuer ce qu'ils appellent des êtres « nuisibles ». Se sont-ils regardés dans un miroir avant de prendre une telle décision ?
Car qu'y a-t-il de plus nuisibles que des êtres sensés être dotés d'humanité voulant détruire d'autres êtres parce qu'ils estiment que certaines espèces méritent d'être éradiquées ?
Au nom de quoi ? De notre sécurité ? Sur des routes que seuls quelques travailleurs ont le droit d'emprunter pour être sacrifiés sur l'autel de l’Économie alors que tous les autres doivent rester enfermés ?
Entre ceux qui refusent de servir de « chair à canon » et préfèrent démissionner de leurs fonctions avec crédits et enfants sur les bras, ceux qui sont fatigués d'être appelés des héros par ceux-là même qui leur ont tout enlevé pour mener à bien leurs missions, et ceux qu'on prive de toute liberté, de chérir leur famille, de partager du vin avec leurs amis, entendez-vous la colère, le dégoût ?
Nous nous souviendrons de TOUTES ces libertés que vous nous avez enlevées, de cette égalité qui n'aura plus existé, entre travailleurs et télétravailleurs, ou démissionnaires, entre chasseurs et promeneurs, entre le Pouvoir et le Peuple.
Pendant le premier confinement, nous avons vu des photos et des vidéos de foules de citadins se pressant tous (sans masques puisque nous n'en avions pas) aux mêmes endroits, dans les rues car berges et parcs étaient fermés. Vous allez nous dire que cette mesure est efficace pour éviter la propagation du virus, bien que les parcs soient ouverts ?
Alors forcément dans les villes, tout le monde se croise.
Aujourd'hui c'est reparti, nous devons nous promener à 1km de chez nous pendant une heure maximum par jour.
Et vous continuez à affirmer que cela est efficace ?
Dans des villes comme Paris, Lyon, Marseille ou Lille, il faut parfois parcourir 10 à 30km avant de trouver assez d'espace pour ne croiser personne ou presque.
D'où cette demande d'autoriser les déplacements pour les sorties en Nature à 20km de chez soi, pendant une période plus longue afin de pouvoir avoir le temps d'aller sur des sentiers ou dans des rues moins fréquentées.
Pour ce reconfinement depuis la fin du mois d'Octobre, mêmes règles avec quelques « assouplissements ». On espérait des réunions à au moins 4 ou 5 personnes pour pouvoir voir nos frères, nos sœurs, nos neveux, nos parents... Nous aurions compris qu'on nous demande de protéger les plus vulnérables en ne les visitant pas.
On espérait aussi de plus longues balades en nature, là aussi nous aurions pu appeler cela « assouplissement ». Mais nous ne pouvons que parler d'inégalité, de soumission et d’oppression. Un air de dictature, au nom de l'état d'urgence sanitaire.
Heureusement pour nous, nous sommes plus de 70 millions, et vous, quelques-uns. Nous nous souviendrons.
Si vous aviez écouté parmi ces gilets jaunes, ces infirmières, ces médecins, qui vous demandaient déjà plus de moyens, plus de lits, plus de postes, vous auriez peut-être mieux choisi à qui distribuer vos millions.
Aujourd'hui, ceux à qui vous les avez donnés savent vous remercier, en licenciant des milliers de salariés dans notre pays, au nom de la crise. Vous les arrosez de billets dorés sans conditions, pour qu'ils les fassent fructifier loin de vos inspecteurs financiers et qu'ils puissent, au premier coup dur, vous envoyer des millions de chômeurs supplémentaires.
Ainsi ils peuvent garder leurs villas, leurs chauffeurs, leurs actions, leurs épargnes et tous leurs privilèges, pendant qu'ils sont de plus en plus nombreux à avoir faim, à faire la queue devant les centres d'aide alimentaire, ou à dormir dehors.
Avez-vous entendu ces pleurs de faim, de solitude, de désespoir ?
Avez-vous regardé ces familles entassées dans de minuscules studios ? Ces femmes qui se font tabasser et qui voudraient s'en aller ? Ces personnes seules chez elles, ne pouvant parler à personne pendant des mois à part la caissière du supermarché ?
Vous n'avez pas pris la peine de tout cela.
Vous avez ignoré les souffrances.
Vous avez pourtant décidé.