Aujourd'hui et après 4 ans de travail, la plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES) a publié son dernier rapport.
Sans surprise, les années à venir ne s’annoncent pas bonnes.
En effet, dans son rapport, elle alerte sur l'exploitation non-durable des espèces sauvages en se focalisant sur l'utilisation par l'homme de la faune et la flore sauvage.
Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui, de nombreuses espèces disparaissent… Et que nous sommes la principale cause de ces disparitions.
En pleine crise environnementale, notre équilibre est fortement menacé par notre consommation non-durable de toutes ces espèces sauvages.
Selon un article de FranceInfo, “un million d'espèces animales et végétales voient leurs populations fondre sous l'effet de la destruction des habitats, des pollutions, du changement climatique, de leur surexploitation et des espèces invasives.”
Dans ce rapport, les scientifiques constatent en effet que nous avons indéniablement besoin de ces espèces sauvages, qu’elles soient animales ou végétales.
C’est pourquoi il est plus qu’urgent de trouver des solutions afin de consommer ces ressources durablement.
Les ressources animales et végétales que nous consommons afin de nous nourrir viennent la plupart du temps de surpêche, ou de surexploitation.
Mais il n’y a pas que ça ! Les ressources en danger sont également utilisées pour d’autres fonctions, notamment le bois pour se chauffer ou cuisiner.
Ces espèces sauvages sont menacées et la situation empire.
Résumé du rapport de l'IPBES sur la chute de la biodiversité mondiale.
Concernant les espèces animales :
L'écologue Philippe Grandcolas avance : "Nous sommes sur une trajectoire terrible, à ce jour, selon le rapport, 34% des poissons de mer sont victimes de surpêche, à cause de l'augmentation de la demande."
Sur terre, la situation n’est pas meilleure, la plupart des espèces terrestres diminuent à cause de leur consommation non mesurée.
Et la situation n’est pas prête de s’améliorer avec l’augmentation constante de la population, si rien n’est fait, nous n'aurons bientôt plus rien pour nous nourrir.
Concernant les végétaux :
12% des espèces sauvages d’arbres sont menacées.
Vous n’êtes pas sans savoir également que nos forêts vont mal… Elles meurent petit à petit, décimées par des coupes illégales, des constructions, des récoltes intensives destinées à la fabrication d’aliments…
Mais bientôt, avec le réchauffement climatique et la sécheresse, les forêts n’auront plus besoin de l’homme pour disparaître. Elles le feront d’elles même. Et là, ce sera trop tard !
Mais cela ne concerne pas que les arbres, de nombreuses plantes, dont les cactées ou les orchidées sont cueillies à un niveau trop élevé.
C’est toute notre biodiversité qui s'effondre !
Mais nous pouvons encore agir, il le faut et rapidement, car des solutions durables existent !
Dans son rapport, l'IPBES insiste sur la nécessité de bâtir des politiques sur mesure, adaptées à la diversité des contextes sociaux et écologiques.
Il est indispensable de repenser nos systèmes de pêche, de chasse, d’agriculture…
Il faut repenser nos manières de consommer pour des moyens plus durables.
Nous nous posons souvent la question “Quel monde allons-nous laisser à nos enfants”. Si nous ne faisons rien, il ne sera bientôt plus utile de se poser la question. Car nous ne laisserons rien.
Comme ce rapport l’indique, il faut arrêter de considérer l’Homme comme une espèce supérieure.
Nous ne sommes pas au-dessus de la nature, nous en faisons partie.
Signez et partagez la pétition massivement pour faire entendre notre voix, pour faire comprendre aux gouvernements que nous souhaitons agir et qu'ils le doivent eux aussi !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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