Covoiturage en Genevois
Un constat aberrant :
Une majorité de conducteurs se déplacent seuls à bord de leurs véhicules sur des routes saturées de véhicules chers et polluants.
Pourquoi attendre que les pouvoirs publics réussissent une vraie politique des transports en commun sur tous les territoires alors qu'il nous suffit de lever le pouce pour amorcer le partage de la route ?
Pratiquant le covoiturage, sur des longues distances, j'ai la volonté de nous mobiliser pour cet usage boudé sur les trajets réguliers de proximité, et ce, malgré l’essor grandissant du trafic pendulaire depuis plusieurs années. Avec la fin annoncée de la pandémie du COVID 19 et notamment la levée des recommandations de télétravail, les restrictions de mobilité sont supprimées.
Pour faire face aux mesures de régulation du trafic aux petites douanes et au renchérissement du coût de la mobilité (carburants, véhicules, entretien des véhicules, développement des stationnements à durée limitée et suppression du stationnement gratuit au chef-lieu, stationnement en P+R payants…), nous devenons de plus en plus contraints à laisser la voiture chez soi.
Pour autant, en 2022, plusieurs hameaux de VIRY n’ont toujours pas accès aux transports en commun.
La collectivité publique (CCG) ne propose aucune solution réaliste et encore moins cohérente aux besoins de tous les habitants.
Les bornes de covoiturage, les sites web du type Blablacar Daily / Covoiturage Leman sont virtuelles. Les besoins de mobilité sont pourtant bien réels.
MAIS QU’ATTENDONS-NOUS DONC POUR MUTUALISER NOS DÉPLACEMENTS ?
FACE À L'URGENCE CLIMATIQUE POURQUOI CONTINUER À DÉLAISSER CETTE SOLUTION EFFICACE, ÉCO-RESPONSABLE ET DISPONIBLE ?
Une solution largement écartée alors qu'elle répond à toutes les problématiques de notre temps: Le désengorgement des routes, les émissions de CO2, l’appauvrissement des ressources naturelles, le pouvoir d'achat de chacun, la dépendance énergétique, un regain de citoyenneté et de cohésion sociale.
Le seul argument avancé contre le covoiturage est qu'il serait dangereux d'en faire.
On ne peut pas rester hermétique en opposant des propos alarmistes qui amalgamant les rarissimes et lointains faits divers distillés par les médias et à la fois se plaindre du coût à la pompe et de l'engorgement des routes.
Par ailleurs, l'expérience combinée aux nouvelles technologies et aux réseaux sociaux montrent que de multiples gardes-fous existent.
Ce que je vous demanderais, mais ça ne regardera que votre conscience et votre volonté à changer les choses, c'est de vous inscrire et de participer à la prochaine « bourse du covoiturage ». Le principe : chacun fait connaître ses offres (de conducteur), ses demandes (de passager) pour entrer en contact avec l’autre.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.