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Christophe Menuel
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Destinataire(s) :
PDG d'EDF, du Président de Région, du Président de Département, de la Casa Seine-Amont, de la Mairie de Vitry
La pétition
Les cheminées de Vitry, tout le monde les connaît. Elles sont le symbole de cette usine de production électrique utile au cœur de l’agglomération parisienne en cas de surconsommation, en appui du parc nucléaire ceinturant la région parisienne.
Elles sont pour les uns le témoignage d’une activité industrielle, pour laquelle plusieurs générations d’ouvriers, de techniciens, de cadres et de militants se sont succédés pour défendre un service public de l’énergie de qualité, l’emploi et la dynamique économique d’un territoire en plein développement.
Les cheminées portent en elles les luttes de la centrale Arrighi, les mobilisations et les grèves pour obtenir de meilleures conditions de travail, pour défendre ce service public des « jours heureux » auquel nous tenons tant parce qu'il parle de droit à l'énergie pour tous.
Les cheminées de Vitry, c’est encore pour d’autres ce repère extraordinaire permettant de dire, où que l’on soit à des kilomètres à la ronde, « c’est là Vitry ! »
Elles participent aussi de l’imaginaire, individuel ou collectif, à travers des œuvres entrant en résonnance à leur présence dans le ciel de Vitry : comment ne pas voir en effet dans l’œuvre de Dubuffet devant le Mac-Val, Chaufferie avec cheminée, l’écho de cette réalité industrielle le long de la Seine.
Les cheminées de Vitry, c’est aussi le refuge pour des couples de faucons pèlerins ou de goélands. Bref, elles sont un emblème, une part de notre identité, nous rassemblant par-delà les générations, les opinions, les cultures. Chacun dans la ville les connaît, les aperçoit dans son quotidien, raconte à son voisin une anecdote à leur propos. Bref, un repère fédérateur.
Peuvent-elles disparaître ? Non, mille fois non !
A l’heure où le territoire de Vitry est concerné par des bouleversements institutionnels et politiques majeurs, la disparition de ce symbole aux multiples facettes serait un renoncement de plus à la mémoire industrielle et ouvrière. L’Etat prévoit en effet de remodeler les territoires, envisage des opérations d’aménagement restructurant la zone d’activité, dans le cadre d’une Métropole du Grand Paris éloignant encore un peu plus les lieux de décisions des citoyens.
Les cheminées de Vitry dans ce contexte ? Elles peuvent devenir un extraordinaire témoignage de l’activité humaine, au cœur d’un quartier en plein devenir.
Au lieu de tout détruire pour de simples raisons financières (il paraît que cela coûte trop cher d’entretenir le lieu…), il serait sans doute utile de lancer un appel à projet, dans lequel EDF, l’Etat, la Région Ile-de-France, le Département du Val-de-Marne, la communauté d’agglomération de Seine-Amont et la Ville seraient partenaires : l’occasion est unique de créer, pourquoi pas, un observatoire de la ville, utile au regard éducatif sur la ville et l’agglomération, au cœur de la vallée de la Seine et du territoire Seine-Amont, où tous les enfants des écoles par exemple pourraient apprendre et comprendre un peu mieux leur ville.
Il paraît que de là-haut, on voit les plateaux calcaires de la Brie.
Ou une autre proposition ? Impossible ?
Courant mai, une initiative citoyenne, populaire !
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