Les prix des produits de première nécessité ont augmenté globalement et en moyenne de 62%, en même temps les salaires sont restés très bas pour une large majorité des camerounais dans un contexte où la précarité de l’emploi touche plus de 70% de la jeunesse dans notre pays.
Comment nos concitoyens peuvent-ils vivre avec un salaire moyen autour de 120 000 FCFA, des fonctionnaires qui gagnent encore 44 000FCFA et un Salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 36 270 FCFA alors que sur le marché :
Les appartements de 2 à 3 chambres sont loués autour de 80 000 FCFA et des studios (une chambre, salon, cuisine, douche) à 50 000 FCFA.
Le KG de viande est à 3 500 FCFA, le KG de poisson à 2 200 FCFA, le sac de 25KG de riz à 15 000 FCFA, le litre d’huile à 1 700 FCFA, 5 doigts de plantain à 1000FCFA, un tas de 5 macabos à 1000 FCFA.
Le taxi à 250 FCFA, soit un minimum mensuel de 40 000 FCFA en frais de taxi pour une famille de 2 enfants, un ticket de train entre 6 000FCFA et 28 000 F CFA pour un aller simple entre deux villes par personne.
La situation d’un pouvoir d’achat extrêmement faible de nos concitoyens qui ne peuvent pas prendre en charge leurs soins de santé, ne peuvent pas se permettre des loisirs et ont de la peine pour assurer la scolarité de leurs enfants, est due aux choix gouvernementaux :
1- De poursuivre depuis 5 ans la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest qui a réduit de manière drastique la production nationale et perturbe l’économie nationale bien au-delà de ces régions en privant le pays de prés de 50% des recettes nationales en devises avec l’arrêt de la SONARA et un fort ralentissement du travail dans les exploitations agro-industrielles (CDC, Pamol…etc).
2- D’un budget déficitaire avec un recours à un endettement quasi anarchique qui implique que le service de la dette représente un des postes de dépense les plus importants du budget de l’Etat. En 2022, les charges financières de la dette représentent 47% des recettes fiscales et c’est le premier poste de dépenses du budget de l’Etat devant les dépenses d’investissements et les dépenses de personnel. Situation d’autant plus préoccupante que le pays s’endette fortement pour financer des projets largement surfacturés et qu’avec la corruption, les détournements de fonds publics, le manque de maturation des projets ou la mauvaise gestion des projets, c’est une dette qui ne développe pas le pays.
Il apparait dès lors que la cherté de la vie dans notre pays est la conséquence directe des choix gouvernementaux. Les camerounais sont asphyxiés par les impôts non pas pour bénéficier des services sociaux comme la gratuité de l’école, des soins de santé ou la facilité d’accès au logement mais pour soutenir l’effort de guerre dans les régions anglophones et payer la dette des projets largement surfacturés.
Le Mouvement Réformateur présente 10 propositions pour permettre aux camerounais d’avoir une vie descente et assumer pleinement leur citoyenneté.
Ces propositions appellent à un meilleur partage des richesses dans le sens de la justice sociale au Cameroun. Plus vous serez nombreux à soutenir ces propositions plus vite les autorités du pays et la Nation dans son ensemble comprendront la nécessite de les mettre en œuvre de manière urgente.
IL EST TEMPS D’AGIR POUR :
1- Mettre un terme à la guerre dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest et renforcer la sécurité dans l’extrême nord face à Boko haram
2- Augmenter les salaires de 30%, porter le SMIG à 90 000 FCFA et le salaire minimum des fonctionnaires à 120 000 FCFA
3- Démanteler les barrages irréguliers sur les axes routiers et accorder une aide aux producteurs des cultures vivrières pour l’approvisionnement des marchés, plafonner les prix des produits de première nécessité.
4- Plafonner à 10% le service de la dette dans le budget de l’Etat
5- Baisser de 25% le prix des logements et geler leur augmentation sur 2 ans renouvelable
6- Supprimer les frais d’APE dans les enseignements primaire et secondaire et réduire de 50% les frais universitaires ;
7- Supprimer la redevance audiovisuelle et créer un fond d’aide à la presse et à la culture financé par les entreprises, les collectivités et l’Etat.
8- Rendre effectif l’Assurance Maladie Universelle en mobilisant les financements auprès de tous les travailleurs, des entreprises, des collectivités et l’Etat
9- Soutenir et inciter les initiatives privées visant à augmenter la production agricole nationale, mettre un terme aux programmes gouvernementaux et créer une banque de l’agriculture ;
10- Soutenir la construction des logements sociaux par les entreprises privées à travers les subventions et les aides fiscales
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