Hier, en plein Paris, Élias, un adolescent de 14 ans, a été sauvagement assassiné. Deux mineurs récidivistes, âgés de 16 et 17 ans, déjà connus des services de police pour des faits de vols et d’extorsion, ont mis fin à sa jeune vie pour une raison aussi absurde qu’atroce : le refus de remettre son téléphone portable.
Je suis révolté, comme citoyen mais surtout comme père et grand-père de famille, par cette tragédie insupportable. Élias n’est pas une statistique de plus. Ce n’est pas un simple fait divers. Cet acte odieux est le symptôme alarmant d’un fait de société qui gangrène notre pays.
Il est temps d’agir avec force et d’adopter des mesures à la hauteur de l’urgence. Nous ne pouvons pas accepter qu’à cet âge, des adolescents soient des récidivistes, multirécidivistes sans que cela ne suscite une réponse pénale à la mesure de leurs actes. Face à cette montée de la délinquance juvénile, nous avons besoin d’un véritable choc d’autorité.
Cependant, une première question s’impose : la justice, dans le cadre des lois actuelles, est-elle aujourd’hui suffisamment armée pour être plus ferme et réactive face à de tels récidivistes ? Les faits montrent que la réponse pénale demeure souvent inadéquate et insuffisante, ce qui appelle une réflexion profonde sur l’application stricte des lois existantes et sur leur efficacité dans la lutte contre ce fléau.
Mais cette problématique ne saurait être imputée à la seule justice. Elle nous invite également à nous interroger sur la responsabilité partagée entre ceux qui conçoivent les lois, le législateur et ceux chargés de les appliquer. Si les lois en vigueur manquent de clarté, de fermeté ou d’adéquation face aux défis de la délinquance juvénile, il revient à nos représentants élus d’agir en conséquence. De leur côté, les institutions judiciaires doivent être dotées des moyens et du cadre juridique nécessaires pour assurer une réponse rapide et exemplaire. C’est à la croisée de ces efforts que nous pourrons construire une société plus sûre et juste.
Je persiste et signe :
Il faut une justice plus ferme et équitable, qui sanctionne de manière dissuasive les actes criminels, quels que soient l’âge ou les circonstances des auteurs.
Il est impératif que les peines prononcées soient réellement exécutées, car l’impunité nourrit la récidive. Nous devons abaisser la majorité pénale à 16 ans afin de responsabiliser plus tôt les jeunes auteurs de crimes graves.
Il ne s’agit pas d’une solution à court terme, mais d’un combat global pour préserver la sécurité de nos enfants et restaurer la confiance de la société dans nos institutions. Le meurtre d’Élias est une épreuve insupportable pour sa famille et pour nous tous. Ne laissons pas son sacrifice être vain.
C’est notre devoir collectif d’agir, maintenant.
*Je ne suis pas le grand-père d'Élias
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