Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Cédric Merlaud
Destinataire(s) :
Françaises, Français
La politique sécuritaire et migratoire de la majorité attise haine et racisme. Revenons brièvement sur ces quatre dernières années…
D'abord, un ministère de l'immigration et de l'identité nationale est créé dès 2007. Bien que ce nouveau ministère soit critiqué, dénoncé… il subsiste. Finalement, on s'y est habitué. Durant des mois, son ministre sera même un ancien homme de gauche, Eric Besson. Le gouvernement commence alors à mener une politique contre les immigrés clandestins, sans complexe. L'objectif de Besson est clair : 30000 reconduites à la frontière par an. La traque aux clandestins commence alors… dans la plus grande indifférence.
Dans la plus grande indifférence, nous les matraquons lorsqu'ils résistent et nous les ramenons chez eux, avec un chèque de plusieurs milliers d'euros.
J'accuse le gouvernement de subventionner ces clandestins pour qu'ils puissent repayer des passeurs afin de revenir, et de les expulser à nouveau. Pourquoi ? Pour l'image, pour le JT, pour rassurer le Français moyen. Le gouvernement doit montrer qu'il tient ses promesses et règle le problème de la clandestinité. Cela fonctionne, les charters circulent, et ce toujours, dans la plus grande indifférence.
Puis, le débat sur l'identité nationale s'est ouvert en France. L'on se demandait alors "qu'est-ce qu'être Français ?", "quelles sont les valeurs de la République ?". Débat instrumentalisé, débat qui a permis aux frustrés de déverser leur salive sur les immigrés de la manière la plus légale qui soit, dans les préfectures. André Valentin, maire UMP de Gussainville disait alors "je pense que le débat sur l'identité nationale est plus qu'utile, il est indispensable. Il est temps qu'on réagisse parce qu'on va se faire bouffer. Il y en a 10 millions que l'on paye à rien foutre". Quel bien beau débat. Alors on a dit que cela n'était qu'un dérapage. Mais au final, que retenir de ce débat si ce n'est ces dérapages ? Peu à peu, stigmatiser les étrangers devient monnaie courante. Frédéric Lefebvre, alors porte-parole de l'UMP a ainsi osé poster sur Twitter : " Les exilés afghans feraient mieux d'aller faire la guerre chez eux". Toujours, dans la plus grande indifférence.
Nicolas Sarkozy, en déplacement au Sénégal, a tenu à faire un discours sur l'Homme Africain. Il le prononça le 26 juillet 2007 à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar, devant des étudiants, des enseignants et des personnalités politiques. Dans ce discours, il a notamment déclaré que la colonisation fut une faute tout en estimant que le problème principal de l'Afrique venait de ce que « l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès ». L'image de la France dans le monde s'abaisse alors. Doudou Diène, rapporteur spécial de l'ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, a déclaré à la tribune de l'ONU que « dire que les Africains ne sont pas entrés dans l'Histoire est un stéréotype fondateur des discours racistes des XVIIe , XVIIIe et XIXe siècle ». Malgré quelques réactions en France, ce discours est tombé aux oubliettes.
A l'université d'été de l'UMP en 2009, Brice Hortefeux, alors ministre de la République, disait à propos des arabes "qu'il en faut toujours un. Quand il