Pétition
53
signatures
Encore 47 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur(s) :
Destinataire(s) :
Le Président de la République française.
Il est temps d'arrêter de poursuivre les victimes de la crise et de commencer véritablement à interpeller les millionnaires, les milliardaires qui, s'ils le sont, c'est aux dépends du bien public, du bien commun, de la population car au plus ils s'enrichissent par la spéculation ou plus la population s’appauvrit!
Une mise sous statut public des banques par exemple permettra un meilleur contrôle et une plus juste répartition des avoirs!
La spéculation telle qu’elle est pratiquée aujourd’hui, sans aucun garde fou est une véritable gangrène qui ronge progressivement notre économie, détruisant nos entreprises, notre milieu naturel et condamnant une population de plus en plus nombreuse à la précarité et parfois même à la misère, cela au profit de quelques nantis sans scrupule.
S’il est légitime de vouloir être à l’aise financièrement, l’enrichissement sans fin est une attitude antisociale à condamner, car il se fait au dépend de la collectivité. Si les salaires indécents des grands patrons doivent être sérieusement encadrés, l’enrichissement par la spéculation est totalement immoral. En outre il est généralement le fait de ceux qui ont suffisamment de moyens pour passer au travers des crises financières qui, au lieu de leur faire du tord, leur permettent de mieux s’enrichir.
La spéculation actuelle a connu des sommets avec l’arrivée des ordinateurs, programmés par quelques actuaires afin de travailler en continu et générer un maximum de rendements des portefeuilles gérés, sans plus aucune autre intervention humaine. Les bourses sont ainsi transformées en véritables casinos géants où chaque joueur essaye une nouvelle martingale. Le plus grave est qu’ils ne jouent même pas avec leurs propres deniers.
La spéculation sur les actions d’entreprises menace la survie même de ces dernières qui sont mises sous pression, obligées à rechercher le profit immédiat pour l’actionnaire au dépend du personnel. On a ainsi vu des fonds de pension prendre le contrôle d’entreprises par simple appas du gain et d’organiser la délocalisation au détriment du personnel qui avait pourtant assuré, par son travail et son dévouement, la pérennité de l’entreprise.
La spéculation sur les matières premières engendre une perte cruelle de pouvoir d’achat des individus, qui souvent n’y ont plus accès, et engendre, par la même, une chute dramatique de la consommation.
La spéculation sur les denrées alimentaires constitue un véritable crime contre l’humanité en contraignant des populations entières parmi les plus pauvres à la famine.
Il est grand temps d’arrêter de faire supporter la crise par les victimes, mais de faire rendre compte aux véritables responsables, c’est-à-dire les spéculateurs, qu’ils soient banquiers ou gestionnaires de fonds, et les grand capitalistes premiers bénéficiaires de la crise.
Pétition
Nous ne pouvons pas continuer à cautionner des attitudes antisociales et contraires à la morale des affaires.
Il est impératif d’intervenir auprès des banques pour qu’elles régularisent leur situation afin de pouvoir exercer un rôle moteur dans l’économie.
Il faut leur imposer une stricte séparation entre les banques d’épargne et de crédit et les banques d’investissement. Il faut ensuite contrôler très sévèrement l’activité de ces dernières pour empêcher les excès.
De même il faut encadrer très précisément les fonds de placements et les fonds de pension. Ces fonds ne devraient pas être autorisés ni à intervenir dans les décisions de gestion des entreprises, ni à posséder la majorité des parts sociales
Il faut rendre illégal la manipulation de la bourse par l’usage pernicieux de l’ordinateur, rendant ainsi l’activité boursière à nouveau contrôlable par l’homme.
Il faut mettre en place des systèmes permettant de poursuivre les abus des spéculateurs, qu’ils soient acteurs ou bénéficiaires, en les rendant responsables sur leurs biens propres.
Le système économique ne peut pas fonctionner sans la consommation, il faut donc rendre le pouvoir d’achat au consommateur en encadrant les rémunérations pour assurer une meilleure répartition des richesses et empêcher les écarts indécents au sein d’une même entreprise sous peine de sanctions. Ces dernières devant s’appliquer autant à l’entreprise qu’à l’individu.