NON AUX MOTS ANGLAIS SUR LES NOUVELLES CARTES D'IDENTITE FRANÇAISE
Aujourd’hui, l’anglicisme, par l’usage des mots, des locutions, des expressions ou des orthographes empruntés au lexique de la langue anglaise sont abondamment utilisés par des pans entiers institutionnels de la France, notamment certaines collectivités territoriales (mairies, départements, régions) censés être des vecteurs de promotion et de diffusion de la langue française auprès des habitants pour qu’ils en s’approprient comme l’un des outils de construction de la citoyenneté, d’appartenance à une communauté de vie ou tout simplement à une Nation.
Si cet anglicisme envahissant est en train de devenir une pratique courante devant nous interpeller, l’Etat lui-même tend à insérer l’anglais dans des documents officiels. L’illustration la plus parfaite, comme dans bien d’autres domaines, se trouve dans la nouvelle carte d’identité française, qui depuis le 15 mars 2021 entre progressivement en circulation.
Si la carte d'identité française a changé d'apparence, par l’inclusion des éléments biométriques, l’introduction des mots en anglais accolés au français tels que « Nom/Surname, Prénoms/Given names ; Nationalité/Nationality ; Date de naissance/Date of birth ; Date d’expirt/Expiry Date, etc.) dans un document officiel doit nous amener à nous interroger sur la vision et la place que nous voulons donner à la langue française en Europe et dans le monde. Pourquoi l’anglais même après le Brexit ? Et pourquoi pas, l’italien, l’espagnol, le portugais ?
Or l’article 2 de la constitution de 1958 stipule que « la langue de la république est le français ». Au-delà même de la valeur constitutionnelle de la langue française, figure sur la « carte d’identité », le mot « identité ».
J’entends certains candidats à la présidentielle de 2022 évoquer sans cesse le mot « identité », mais aucun d’entre eux ne parle de la langue française à défendre dans les institutions européennes où elle est aujourd’hui reléguée au second plan. Dans les années à venir, elle n’y sera même plus une langue officielle de travail. Le déclassement de la langue française est en train de s'y opérer de façon subreptice sans que nous en mesurions la portée à long terme.
Il est évident qu’on peut apprendre et être ouvert à d’autres langues, mais la langue française doit s’inscrire aussi dans une dynamique européenne linguistique avec son prolongement dans la francophonie, des pays du monde parlant le français, qui sans eux, serait réduit à sa plus simple expression. Il ne s’agit nullement de faire du chauvinisme linguistique. Qu’on le veuille ou pas, une langue est aujourd’hui à la fois culturelle et géopolitique. La Présidence française du Conseil de l'Union européenne du 1er janvier au 30 juin 2022, doit être aussi l’opportunité d’œuvrer en ce sens.
Albert Camus disait : « Ma patrie, c'est la langue française ».
Défendons la langue française en signant cette pétition pour dire NON aux mots anglais sur les nouvelles cartes d’identité française.
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