Aujourd’hui, Haïti fait face à une crise multidimensionnelle à laquelle s’alignent des crises socio-économique, sociopolitique et institutionnelle… Cette crise est marquée par la mauvaise gouvernance, la vassalisation des institutions publiques, gouvernementaux et privées, la corruption, l’insécurité et de divers troubles sociopolitiques qui surgissent constamment dans le pays.
Cependant, le pays arrivera à une date fatidique, le 7 Février 2021, qui marquera une échéance constitutionnelle; ce qui fait planer le doute sur l’avenir de la république. A partir de cette conjoncture, se rattachera un vide constitutionnel qui engendrera la nécessité d’avoir un dialogue entre toutes les forces vives du pays incluant les communautés de la diaspora haïtienne faisant partie de la nation.
Par ailleurs, la diaspora haïtienne représente l’un des principaux secteurs en ressources humaines pour le pays et devient désormais le véritable fer de lance de l’économie de celui-ci. Comme élément d’illustration, selon le dernier rapport de la BRH, les transferts d’argents vers Haïti représentent plus que 34% du PIB de l’économie nationale. En effet, l’apport de la diaspora dans l’économie haïtienne s’élève à plus de 45% de toutes les activités économiques.
En ce sens, nous prenons acte de la publication de l’arrêté présidentiel nommant les neuf (9) membres du CEP dans lequel figure notre représentante et dont les principales missions sont : l’organisation du referendum pouvant doter le pays d’une nouvelle constitutionnelle et l’organisation des prochaines joutes électorales.
Considérant :
Les articles 13, 15, 56 de la constitution de 1987, qui s’accentuent sur la nationalité haïtienne et sur les droits et devoirs fondamentaux du citoyen ;
2.L’article 52-1 de la constitution amendée de 1987, révoquant les droits civils et politiques des Haïtiens vivant à l’étranger ;
3.Le choix d’un membre au nouveau CEP qui nous représente au sein dudit conseil ;
4.La non- intégration juridico-politique et constitutionnelle des membres de la diaspora, qui ont droit à la citoyenneté haïtienne ;
5.L’apport inévitable de la diaspora dans l’activité économique du pays ;
6.La nécessité de bâtir une nouvelle Haïti incluant tous les fils et filles de cette grande nation ;
Nous, membres des communautés diasporiques haïtiennes à travers le monde, signataires de cette pétition, saluons la nomination de la représentante de la diaspora auprès du CEP et du coup, réclamons nos droits civils et politiques en tant que citoyens haïtiens vivant à l’étranger dans l’élaboration d’une nouvelle constitution qui tienne compte de la volonté de la nation haïtienne toute entière.
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