Surprise ! Le 27 septembre dernier, sans concertation préalable, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France, Mme Pécresse, et le ministre des Transports, M. Beaune, annonçaient leur intention de soumettre au vote de l’Assemblée nationale le déplafonnement du « versement mobilité ». La traduction concrète de cette manœuvre législative serait de pouvoir l’augmenter fortement (+ 8,5 %) dès l’an prochain pour les entreprises de Paris, Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne … en attendant les autres ?
Avec, d’une part, le « versement mobilité » calculé sur la masse salariale et, d’autre part, le remboursement de la moitié du passe Navigo à leur salariés, les entreprises sont déjà soumises à la double peine en matière de financement des transports ; elles contribuent pour presque 50 % aux 10 milliards d’euros du budget d’Île-de-France Mobilités. Peut-on encore alourdir la note ? Faut-il rebuter un peu plus les entreprises qui emploient des salariés ?
Même combat pour la taxe de séjour que le gouvernement prévoit d'augmenter de 200 % faisant de Paris la capitale la plus lourdement taxée en Europe.
Si nous, employeurs et entrepreneurs d’Île-de-France, ne nous mobilisons pas, ces mesures seront soumises au vote dès cet automne dans le cadre du projet de loi de finances.
À un an des JO 2024 nous sommes déjà médaille d'or de la fiscalité en Île-de-France !
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