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pcfpouruncongresutile@gmail.com
Congrès du Parti Communiste Français
18, 19, 20 juin 2010
Pour un Congrès utile et qui rassemble
Le contexte dans lequel se prépare le congrès de juin 2010 est très différent de celui dans lequel s’est tenu le 34° Congrès en décembre 2008.
Le monde est secoué par une crise d’une ampleur et d’une profondeur inédites – la crise du capitalisme mondialisé. Les peuples en sont les victimes. Et c’est à eux que les marchés financiers exigent que les gouvernements « présentent la note », sous forme de nouvelles cures d’austérité, de nouveaux reculs sociaux.
C’est vrai en France comme partout en Europe, dans des conditions nouvelles après les élections régionales marquées par une large victoire de la gauche. Des millions d’hommes et de femmes sont angoissés devant les conséquences de la crise et l’austérité renforcée annoncée par le gouvernement. Ils aspirent à ce que se rassemblent les forces sociales et politiques qui peuvent s’y opposer et ouvrir d’autres perspectives.
C’est dans ce contexte inédit que les communistes français sont amenés à se poser la question de ce qu’ils doivent faire pour être le plus efficacement utiles au pays et à son peuple. Pour contribuer à inventer avec ces millions d’hommes et de femmes le rassemblement, l’union nouvelle répondant à leurs attentes.
C’est à partir de ces réalités internationales et nationales en mouvement que sont posées concrètement les questions de l’engagement communiste, des conditions de la transformation sociale, du communisme, du parti communiste. Trop longtemps repoussé sous la pression des échéances électorales successives, le débat de fond autour de ces questions devient de plus en plus nécessaire et urgent.
Dans ces conditions, le congrès de juin 2010 ne peut être réduit à la simple évaluation de la mise en œuvre des orientations fixées fin 2008, ou à leur « mise à jour » comme le propose la direction du PCF. Et l’on ne peut attendre le congrès « ordinaire » de juin 2011 – qui sera dominé par la perspective de l’élection présidentielle – pour engager le débat de fond sur les réalités nouvelles et les réponses qu’elles appellent.
Ni congrès « ordinaire » ni « congrès d’attente », le congrès de juin 2010 – sans enjeu électoral immédiat – doit être, si les militantes et militants communistes le veulent, un congrès extraordinaire, consacré à lancer et organiser le débat avec toutes et tous sur les questions de fond, en vue de décisions à prendre, tous ensemble et en toute connaissance de cause, au congrès ordinaire de juin 2011. Telle est la proposition que veut exposer cette contribution.
Nous ne partageons pas toutes et tous les mêmes analyses. Nous sommes à l’image de la diversité qui constitue la réalité du Parti Communiste Français aujourd’hui. Pourtant, quelles qu’aient été nos positions ces dernières années, nous partageons les interrogations, les inquiétudes de très nombreux communistes sur le devenir de leur parti.
Quelle qu’ait été notre appréciation de la stratégie « front de gauche » nous partageons la conviction qu’il n’est d’autre issue à la crise qui traverse notre parti que de mettre à plat les questions qui se posent.
Dans cet esprit, cette contribution avance un cadre ouvert de questions et de propositions, dans une démarche différente de celle de la plate-forme soumise aux communistes par la direction du parti.
Nous souhaitons qu’elle soit, elle aussi, soumise à la discussion de l’ensemble des adhérentes et adhérents.
Crise, mouvement