Le ministre français de l’intérieur Gérald Moussa DARMANIN est arrivé à Mayotte le dimanche 11 février 2024 avec Marie GUÉVENOUX, Ministre déléguée chargée des Outre-mer ( ministère des colonies).
Avant même de poser leurs bagages ils ont annoncé la suppression du droit du sol et d’autres mesures pour mettre en place des barrières maritimes. Comme nous l'avons déjà indiqué, cette île comorienne sous occupation française est le laboratoire pour appliquer le programme du Front National. C'est une mesure phare de ce parti de l’extrême droite français.
Dénonçons la rupture avec la tradition républicaine introduite par ces dispositions ségrégationnistes, à l’aune de leurs effets désintégrateurs et devant l’évidence de la malveillance qui en a motivé ces annonces populistes.
Mr Macron et son gouvernement pensent vraiment qu’ils vont pouvoir imposer des dictateurs sanguinaires d’une main aux Comores et empêcher les originaires de ces trois îles de partir par l’autre main dans cette île sous administration française. L'objectif des autorités françaises est de diviser les mahorais de leurs frères et sœurs des autres îles maintenus dans une situation désastreuse. C'est le principe de "diviser pour mieux régner".
Nous constatons que les autorités françaises considèrent Mayotte comme une colonie, un territoire qu’ils occupent et qui appartient réellement aux Comores. Ce qui explique pourquoi ils ne veulent pas appliquer le droit du sol français.
La déclaration de Darmanin à Mayotte dépasse l'entendement. Il répète à longueur de journées que "Mayotte est un département français". Or, plus d'une vingtaine de résolutions des Nations-Unies depuis celle du 12/11/1975 confirment que Mayotte est bien dans la république comorienne indépendante et condamnent cette présence française à Mayotte. Est-ce-que la constitution française est supérieure aux résolutions de cette organisation internationale ? Les lois d'exception deviennent de plus en plus la règle dans cette île occupée. C’est l’occasion de demander le retrait de la France sur Mayotte qui est considéré comme un territoire à part.
- Dénonçons ce projet de loi xénophobe et ségrégationniste qui considère cette île comorienne comme laboratoire de l’application des mesures de l'extrême droite français !
- Contre le nouveau Wuambushu 2 et pour l’arrêt des expulsions illégales et inhumaines à Mayotte !
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