Cher Monsieur Philippe, Premier Ministre,
Nous aimerions vous rappeler que la France est un État de droit et une démocratie.
Même en pleine crise sanitaire, vous ne pouvez pas revenir sur ces principes pour lesquels nos ancêtres se sont battus.
Nous, Français, avons dû tuer une famille royale il y a maintenant plus de 300 ans pour arriver à être libres aujourd’hui.
Nous nous sommes battus, hommes comme femmes pour obtenir le droit de circuler.
Vous comprendrez donc que les Français sont énormément attachés à leurs libertés inscrites dans la Constitution de 1958.
Avec la crise du coronavirus, nous avons de plus en plus l’impression que le gouvernement cherche à s’octroyer les pleins pouvoirs et à nous enlever les droits que nous avons acquis pendant des siècles.
Depuis le 17 mars, nous avons désormais l’interdiction de sortir et circuler librement à cause du confinement.
Bien que la plupart des Français aient relativement bien réagit et qu’il était nécessaire de le faire pour sauver des vies, vous ne pouvez pas nous en demander plus.
Si seulement vos transgressions à nos libertés s’était arrêté là…
Aujourd’hui, vous cherchez à contrôler toutes les personnes, les circulations et même le travail de certains.
En effet, vous avez interdit aux pharmaciens qui ont pour principale mission de soigner et de protéger la population de faire leur travail en distribuant des masques.
Vous avez ensuite limité l’accès aux personnes âgées dans les services de réanimation.
Aujourd’hui, en France, en 2020, vous laissez des personnes âgées mourir.
Il n’y a qu’à voir le nombre de morts dans les EHPADs pour s’en rendre compte et ouvrir les yeux. Nos grands-parents meurent à cause d’une mauvaise gestion.
Aujourd’hui, vous parlez de mettre en place une surveillance de masse et même un traçage numérique !
Les sénateurs et une partie de nos députés vont devoir débattre pour décider si oui ou non, il faut surveiller la population et leurs moindres mouvements.
Nous marchons sur la tête !
Même l’Union Européenne commence à s’y mettre avec le Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing !
À quoi vont ressembler nos vies si le gouvernement peut venir vous amender parce que vous êtes sorti 5 minutes sur votre trottoir ?
En Suisse, l’EPFL et l’EPFZ ont décidé de se retirer de ce projet parce qu’ils se sont rendus compte qu’un tel programme ne protège pas assez nos données.
Le peuple se veut intransigeant.
Ce que nous souhaitons, c’est simplement et purement le rejet de cette loi sur le traçage numérique.
Non, Monsieur Philippe, le peuple ne vous laissera pas prendre les pleins pouvoirs.
Vous n’avez aucunement le droit de tracer les moindres mouvements des personnes.
Nous rejetons formellement ce passage d’un État de droit à un État de surveillance.
Si nous ne vous stoppons pas maintenant, qu’allez-vous faire ensuite ?
Cette fois, nous ne pouvons pas compter sur notre gouvernement et encore moins sur l’Union Européenne.
C’est à la population de se soulever pour empêcher cette entrave à la démocratie et à la liberté individuelle !
Rappelez-vous que les régimes totalitaires ont toujours commencé par imposer des restrictions aux libertés en prétextant une raison.
Signez la pétition pour qu’on puisse avoir une chance de se faire entendre et pour, peut-être, être enfin écoutés !
Sources :
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