Monsieur le Président,
En tant que retraité, je m’estime aujourd’hui victime de discrimination de la part du gouvernement français. En effet, en relevant le montant du prélèvement de la CSG qui, je le rappelle a été créée en 1991 au taux de 1,1% par le gouvernement de Michel Rocard, ma retraite est amputée de 2.52% et le taux global de CSG atteint à ce jour les 8.3%.
Cette augmentation est compensée pour les salariés, hors fonction publique par la suppression des cotisations salariales d’assurance maladie et d’assurance chômage.
Si certains salariés ont effectivement vu leur salaire augmenter, pour le retraité que je suis, cette augmentation non compensée par ailleurs, ramène mon niveau de retraite à celui de juin 2012 ! et je ne suis pas le seul dans cette situation.
L'article no 14 de la Convention européenne des droits de l'Homme prohibe la discrimination. Cette interdiction est à la fois large et restreinte. En effet, d'une part, l'article interdit tout type de discrimination fondée sur n'importe quel critère. L'article énonce une liste de ces critères, dont le sexe, la race, la couleur, la langue, la religion, l'appartenance à une minorité nationale et plusieurs autres, et plus significativement indique que cette liste n'est pas exhaustive.
Sommes-nous de cette minorité nationale que l’on peut bafouer au gré des humeurs. Agir de la sorte envers les retraités qui je le rappelle ont contribué à la richesse de ce pays de par leur travail et dont bon nombre continuent d’être acteur de la vie du pays au travers de leurs engagements associatifs et autres est à mon sens un acte de discrimination indéniable.
Je vous demande d’intervenir auprès du gouvernement français pour compenser cette perte de revenu et ramener nos pensions au niveau de celle de décembre 2017.
Dans l’attente de votre réponse, je vous prie d’agréer, monsieur le Président l’hommage de mon profond respect.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
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