Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Daniel Antonini
prcf.inter@voila.fr
Destinataire(s) :
Assemblée Parlementaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE)
Nous condamnons fermement l'adoption le 3 juillet 2009, lors de la session régulière de l'Assemblée Parlementaire de l'Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE), à Vilnius, en Lituanie, d'une nouvelle résolution anti-communiste intitulée " Sur la réunification de l'Europe divisée " qui renferme une honteuse falsification de l'histoire et nie le rôle de l'Union Soviétique dans la victoire contre le fascisme. La résolution met sur un même plan communisme et fascisme. Ceux qui agissent ainsi omettent de rappeler que c'est l'Union Soviétique qui a apporté la plus grande contribution à la libération de l'Europe du fascisme. Les auteurs de la résolution – ces falsificateurs de l'histoire – feignent d'avoir oublié qui sont ceux qui ont abandonné la Tchécoslovaquie en 1938 à Munich, ce qui a mené à la fin de l'indépendance du pays et à l'asservissement des peuples Slovaques et Tchèques au fascisme. Ceux qui ont voté pour l'adoption de cette résolution en fait justifient et encouragent une " chasse aux sorcières " contre les communistes dans plusieurs pays de l'OSCE où les communistes sont persécutés, leurs organisations de jeunesses interdites et leurs partis poursuivis pour avoir utilisés leurs symboles traditionnels. De plus, la résolution offre de grandes opportunités pour la criminalisation de l'idéologie communiste et pour l'adoption de mesures contre les partis communistes.
Dans les même temps, nous constatons une véritable réhabilitation des Nazis dans de nombreux pays, y compris dans le pays qui a accueilli cette session de l'Assemblée Parlementaire de l'OSCE. Nous ne donnons à personne le droit d'insulter la mémoire des antifascistes, de ceux qui ont participé au mouvement de Résistance, qui ont perdu leurs vies dans le combat contre le Nazisme. L'intensification de l'anticommunisme en Europe n'est pas un phénomène passager. Il démontre la peur des classes dirigeantes face à l'aggravation de la crise capitaliste et face au caractère pressant des revendications pour l'abolition de l'exploitation capitaliste et au caractère nécessaire pris par un changement de société radical. La classe ouvrière, tous les travailleurs, quelque soit l'étendue de leurs accords ou de leurs désaccords avec les communistes, doivent repousser catégoriquement les agents de l'anticommunisme, puisque l'histoire a prouvé que les attaques anti-communistes sont le prélude à une offensive générale contre les droits démocratiques et sociaux du peuple.
Répondons aux provocateurs et aux anti-communistes par notre lutte commune pour les droits des travailleurs, pour le socialisme.