Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Intersyndicale SAPH (CSIP) /SPCHPF (CSTP-FO) /SPEPPF (Non affilié)
c/o CHPF
BP 1640
98713 PAPEETE TAHITI
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République
Depuis mars 2006, 70 professionels sont sortis de l'IFSI Mathilde FREBAULT de Papeete, Polynésie française, en ayant passé avec succès les épreuves du diplôme d'Etat d'infirmier.
A ce jour, ils ne sont toujours pas en possession de leur diplôme d'Etat, seulement d'une attestation émise par la Direction polynésienne de la santé et d'un arrêté de réussite aux épreuves paru au Journal officiel de la Polynésie française.
La DHOS qui dépend du ministère de la santé de Mme BACHELOT, refuse de délivrer les diplômes aux intéressés et a ordonné au gouvernement polynésien de leur remettre des diplômes locaux avec la perspective d'une éventuelle reconnaissance par l'Etat.
Monsieur le Président, les étudiants se sont engagés dans cette filière sur la foi de documents officiels en présentant le concours d'entrée, passant avec succès les examens pendant 38 mois et validant les épreuves de fin de cursus.
Cette formation est longue et exigeante. Les étudiants ont consenti beaucoup de sacrifices et nombreux sont ceux qui n'ont pu arriver au bout pour des raisons financières, laissant leur famille à des centaines ou des milliers de kilomètres dans les archipels pour rejoindre l'école sur Tahiti.
Les problèmes de coordination entre ministère local et ministère central de la Santé ne doivent pas avoir pour effet de prendre en otage ces professionnels qui sont aujourd'hui en exercice dans les hôpitaux polynésiens sans avoir de diplôme.
C'est pourquoi, nous vous prions humblement de bien vouloir demander à Mme le ministre central de la Santé, Mme BACHELOT, d'ordonner à la DHOS (via le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française) de remettre leur diplôme d'Etat aux étudiants détenteurs de l'attestation de réussite aux épreuves et qui exercent aujourd'hui sans titre depuis 2006.
Comptant sur votre aide pour mettre fin à cette injustice, nous vous prions de croire, Monsieur le Président, l'expression de ma plus haute considération.
Pour l'intersyndicale,
Florence TULLE, Bertrand VAIRAAROA, Vaitea LEGAYIC