Pétition
31
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Auteur :
Auteur(s) :
pourlesmortsdugabon@yahoo.fr
Destinataire(s) :
Mr le secrétaire général de l'O.N.U,Mrs les présidents du parlement europpéen et de l'assemblée nationale française,
NE CAUTIONNONS PAS LA DICTATURE NAISSANTE AU GABON !
Le 30 Août 2009, a eu lieu une parodie d’élection présidentielle au Gabon.
La population gabonaise, après 42 ans de pouvoir de feu Omar Bongo, aspirait légitimement à la démocratie à travers des élections transparentes. Cela n’a pas été le cas, pire ;
Le fils de l’ancien président, Mr Ali Bongo, a été proclamé vainqueur officiel (dynastie oblige) par un semblant de processus électoral, contesté de tous, montrant déjà des prémisses pour le moins effrayantes d’une future dictature :
- Médias occidentaux jugés ‘‘hostiles’’ interdits de territoire (dont 2 français).
- Journalistes gabonais incarcérés, menacés ou réprimandés (dont un patron de presse).
- Moyens de communication verrouillés pendant la campagne (Internet,sms) .
- Candidats à l’élection menacés, mis en garde à vue et interdits de sortir du territoire .
- Mitraillage de la chaine de télévision privée d’un des candidats.
- Dispersion musclée de Sit-in par des ‘‘Bérets Rouges’’ (dont des candidats molestés).
- Répression militaire jusqu’aux domiciles de supposés partisans de l’opposition.
- Meurtres, tirs à balles réelles de l’armée sur la population à Port-Gentil (capitale économique).
- Menaces, intimidations des familles (au Gabon) des gabonais qui dénonce ces faits à l’étranger.
On dénombre déjà en deux mois plus de victimes politiques et de répression que pendant les 42 ans de pouvoir d’Omar Bongo. Ce nombre risque fort d’augmenter après les manifestations certaines qui suivront l’investiture d’Ali Bongo.
Mr Ali Bongo, pour cette élection truquée a reçu les félicitations (avant même la date limite des recours) du Président français, le seul d’un pays occidental à avoir validé cette élection.
Déjà en Juillet 2009, Mr Toubon, chargé par Sarkozy d’organiser les 50 ans des indépendances africaines était allé valider (en observateur privé) l’énième ré-élection du dictateur Denis Sassou Nguesso au Congo .
Cette politique africaine de la France aux deux visages ne peut plus perdurer car elle fait des français des complices involontaires de ces crimes et de ses expatriés des cibles potentielles.
DESOLIDARISONS NOUS de la complicité du gouvernement français en demandant l’ouverture d’une enquête internationale sur la violente répression post-électorale au Gabon.