VICTOIRE DE LA PÉTITION !
C’est avec satisfaction que j’ai reçu la réponse de Madame Pinel, Ministre du logement, faisant suite à mon courrier en date du 10 avril dernier dénonçant le manque de concertation et l’absurdité d’imaginer comme possible la construction de 1000 logements sur le Parc Interdépartemental des Sports situé pour la plus grande partie sur le territoire de notre commune.
Cette dernière m’annonce officiellement l’abandon du projet. Les raisons avancées sont explicites. Madame la Ministre fait référence à « l’opposition qui s’est exprimée » et « l’impact environnemental qu’aurait un tel projet ».
Nous pouvons, tous ensemble, être fiers d’avoir réussi, par notre mobilisation et notre réactivité, à faire reculer le gouvernement. En effet, vous avez été plus de 2000 Choisyens a signer la carte pétition que j’avais initiée le 9 juin dernier. Nul doute que notre détermination à s’opposer à ce projet a pesé dans cette décision gouvernementale.
Pour autant, nous devons rester vigilants. Il est à craindre, comme je l’ai annoncé lors de la réunion publique du 9 juin dernier, que de telles pratiques se renouvellent à l’avenir, dès que la Métropole du Grand Paris aura vu le jour. Nous nous devons de rester mobilisés afin que les décisions qui concernent l’aménagement de notre ville soient prises en concertation avec les citoyens et leurs élus, garants des intérêts locaux, et non par des instances éloignées des réalités humaines et sociales de notre ville.
Didier Guillaume
Maire de Choisy-le-Roi
Vice-président du Conseil départemental du Val-de-Marne
04/09/2015
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Monsieur le Premier Ministre,
Je suis Choisyen,
Je travaille à Choisy,
Je fréquente régulièrement des activités ou des infrastructures à Choisy,
Non à la destruction du parc !
J’ai pris connaissance du projet de construction de logements en lieu et place du Parc Interdépartemental des sports.
Je me prononce contre ce projet qui, aujourd’hui, se met en place sans les élus locaux, sans les habitants et les usagers.
Je souhaite que la maîtrise de l’habitat et de l’aménagement ne se décide pas dans des instances de plus en plus éloignées des réalités humaines et sociales.