Depuis plus d’un siècle, la querelle entre les défenseurs de deux modèles économiques radicalement opposés semblent insolubles.
D’un côté les tenants d’une vision bourgeoise de l’économie et leur revendication de liberté de s’approprier la valeur produite par le travail d’autrui, conduisant à un équilibre idéal de société par les lois des marchés.
De l’autre les adeptes d’une conception démocratique de l’économie permettant à chacun d’en être co-constructeur en donnant aux citoyens le pouvoir de décider de l’utilisation de la valeur produite pour faire société.
Plutôt que de poursuivre une lutte de classes sans fin qui conduit immanquablement au malheur d’une partie de la population, je propose de séparer le monde en deux ! Séparation géographique, j’entends ; par d’immenses océans… Une partie du monde pour les premiers et l’autre pour les seconds.
Pour que ça fonctionne, il faudra établir et respecter certaines règles :
Les défenseurs du premier modèle auront toute liberté de se prendre en main pour réussir. L’état veillera à limiter au strict minimum la socialisation de la valeur produite pour les fonctions régaliennes visant à maintenir l’ordre et les droits issus de la propriété. Chacun s’activera pour augmenter son pouvoir en s’appropriant des titres ouvrant droits à ponctionner la valeur produite par autrui.
La principale difficulté résidera peut-être dans la recherche de créditeurs et de candidats à l’emploi pour augmenter ses revenus, mais passée cette première étape, les grands propriétaires et leurs descendants hériteront d’une vie plus oisive en faisant valoir leurs droits sur la production résultante du travail des nouveaux challengers. Dans cette économie, la responsabilité du consommateur sera essentielle pour préserver les ressources naturelles.
Les défenseurs du second modèle veilleront à répartir le pouvoir sur la valeur entre tous les citoyens en instituant un nouveau droit : droit à un salaire à vie dès la majorité pouvant évoluer jusqu’à la mort, rendu possible par une très large socialisation de la valeur produite à l’image du régime général de la sécurité sociale. La stabilité du système dépendra de la responsabilité des citoyens à travailler pour produire les marchandises permettant de monnayer les salaires et bâtir la société qu’ils désirent. Les citoyens donneront libre cours à leur désir d’entreprendre, car le financement des outils de travail sera facilité par la subvention (à la place du crédit) ce qui ouvrira considérablement le champ des possibles en matière de production et de développement du marché des biens et services. Dans cette économie, la responsabilité du producteur se substituera à la responsabilité du consommateur pour préserver les ressources naturelles.
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