Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Jean-christophe Caniot
Destinataire(s) :
Monsieur le Ministre de l'Education Nationale
Monsieur le ministre de l'éducation nationale,
Il semble que vous ayez décidé de remettre en place la semaine de 5 jours dès la prochaine rentrée, sans aucune concertation avec les parents ou les enseignants.
Et lorsque j'évoque les parents, je parle notamment des parents divorcés.
Comment peut-on parler de prise en compte de l’intérêt des enfants lorsque l'on met en place des réformes qui privent des enfants de leurs parents ?
En général, les parents travaillent du lundi au vendredi, le week-end est donc l'occasion de créer une véritable coupure permettant aux enfants de se construire au sein du lien familial.
Dans le cas des parents divorcés, le week-end devient un moment clé, le seul moment où l'autre parent (la plupart du temps le papa) a la possibilité de profiter de son ou ses enfants.
Comment pouvez-vous conserver un lien familial lorsque vous récupérez votre enfant le samedi midi pour le ramener le dimanche soir ?
A une époque où la parité semble si importante, comment des pères divorcés peuvent assumer leur rôle de père en voyant leur enfant une journée et demi tous les quinze jours ?
L'éducation nationale souffre de sempiternelles réformes dont les effets ne sont jamais mesurés avant d'être abandonnées pour d'autres sous prétexte de changement de gouvernement.
(Cet argument de l'absence de mesure des impacts d'une réforme avait été avancé auprès de l'ancien gouvernement par l'opposition de l'époque.)
Il me semble mathématiquement incompréhensible d'imaginer que des enfants soient moins fatigués en se levant tôt 5 jours par semaine au lieu de 4.
A cet effet l'observation des rythmes scolaires d'un enfant ne doit pas être limitée à la vision du temps passé sur les bancs de l'école mais bien au temps passé à l'extérieur du foyer, la majorité des enfants allant en étude ou en garderie car leur parents ne peuvent être présent dans la semaine pour s'en occuper.
Je vous demande donc, Monsieur le Ministre, au nom du respect de la famille et des droits des parents divorcés, d'abandonner votre projet de semaine de 5 jours et de mener une réelle étude, en concertation avec les parents et les enseignants sur les moyens d'améliorer les rythmes scolaires sans impacter le noyau de toute société que constitue la famille, fut-elle monoparentale.