À nouveau, la maire d'Aubervilliers, Karine Franclet, choisit de faire taire la voix de l'opposition au lieu de répondre aux questions, négligeant dans la foulée le droit fondamental à l’information des citoyens. Dénigrement, coupure de micro, suspension de séance, inégalité de traitement au conseil municipal. Ce mépris soulève des questions gravissimes sur la transparence et l’éthique au sein de notre administration. Nous devons réagir collectivement, c’est ici l’affaire de tous !
1. L’absence de respect pour le débat démocratique :
La gouvernance Franclet ce souci de maîtriser le récit politique plutôt que d'engager un véritable dialogue. Dans un système démocratique, il est inacceptable qu'un élu puisse ignorer les voix de son opposition et des citoyens. Ce manque de respect pour la fonction d’élu est alarmant. Les citoyens d'Aubervilliers ont le droit d’être informés et de participer activement aux prises de décisions qui les concernent. Le temps du « circulez, il n’y a rien à voir » est terminé !
2. Une gestion opaque et autocratique :
Les citoyens sont inquiets des décisions prises dans l'ombre, à l’image de l’explosion des finances de la ville, de la gestion irrespectueuse du personnel générant des arrêts de travail, ou encore des parents d’élèves désabusés par un système de réservation brutal du temps péri scolaire et de la cantine qui émet des quotas et des amendes, sans concertation. Nous avons observé des manœuvres qui tendent à saper la démocratie locale, où les initiatives sont étouffées avant même de voir le jour. Le recul sur la participation citoyenne, dénoncé par l’opposition, vise à concentrer le pouvoir et à minimiser le contrôle des habitants sur leur propre devenir.
3. L’urgence d’une transformation :
Il est grand temps que les citoyens d'Aubervilliers se lèvent pour exiger une gouvernance véritablement démocratique, où chaque voix compte, où le débat est encouragé et non réprimé tel que nous l’avons vécu. Nous devons rappeler à notre maire qu’elle a été élue pour servir l’intérêt public, et non une vision unilatérale favorisant ses intérêts politiques.
Nous appelons donc à un sursaut collectif afin que la démocratie soit remise au cœur de nos prérogatives. Ensemble, nous devons défendre notre droit à un dialogue sincère et à une transparence totale. Il en va de l’avenir de notre ville et de ses habitants.
Solidarité albertivillarienne, Résistance à la censure. et Respect des citoyens.
Massinissa HOCINE / Elisabete GONCALVES
Conseillers municipaux d'opposition de la ville d'Aubervilliers
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