Pétition
150
signatures
Plus que 350 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions !
Auteur :
Auteur(s) :
Association "La voix des Rroms"
31, rue Jean de la Fontaine
75016 Paris
Destinataire(s) :
M. Le président de la République française & M. le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Ministre de l’Immigration, de l’intégration, de l’Identité nationale et du codéveloppement,
En 2008, le gouvernement a poursuivi sa politique d’expulsion d’étrangers du sol français. Au cours de cette même année, le Sénat a estimé le coût moyen d’une expulsion à 20970 Euros.
La crise financière devra, - une fois de plus, - être supportée par d’autres que ceux qui l’ont causée. Le contribuable que je suis s’attend donc à des efforts accrus pour y faire face.
Qu’en-est il de vous, qui avez été élus pour gouverner la France ? Ferez-vous des économies sur une politique d’immigration, qui au-delà de l’aspect humain, est catastrophique du point de vue financier ?
Dans la même logique des chiffres que vous nous inculquez depuis quelques années, voici mon bilan, fondé sur vos chiffres : 1.627.838.190 € en trois ans pour l’expulsion d’étrangers, parmi lesquels 549 683 045 € pour expulser des Rroms roumains et bulgares qui reviennent car leurs pays sont dans l’Union européenne.
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Ministre de l’Immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement,
Ce message n’est pas celui d’un ultragauchiste, d’un anarchiste ou de je ne sais quel membre de groupe politique stigmatisé par le pouvoir et les médias,
C’est le message d’un citoyen qui paie des impôts pour que les services publics soient maintenus et développés et non pas pour servir des fins démagogiques.
Alors vos faux chiffres, c’est bien beau, mais pas avec mes vrais sous !
En ce début d’année et de la crise financière, je vous souhaite, Messieurs, sinon du bon sens politique, au moins du bon sens dans la gestion de l’argent public, qui est aussi le mien.
Arrêtez cette gabegie Messieurs, car derrière vos faux chiffres, se cachent mes vrais sous !