Halte aux délocalisations intempestives des bureaux des inspections de l'Education Nationale !
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SNUipp-FSU 62
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Destinataire(s) :
Monsieur le Recteur de l'académie de Lille et Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale
La pétition
HALTE AUX DELOCALISATIONS INTEMPESTIVES DES BUREAUX DES INSPECTIONS DE L’EDUCATION NATIONALE !
Le Rectorat et l’Inspection Académique ont décidé de délocaliser, courant 2013, le bureau de l’Inspection de l’Education Nationale de la circonscription de Saint-Etienne-au-Mont dans les locaux de l’Inspection de Boulogne-sur-Mer…
Nous dénonçons une telle décision, synonyme de dégradation du service public de proximité !
Le bureau de l’Inspection de Saint-Etienne-au-Mont se situe géographiquement au centre de la circonscription : il est facile pour les enseignants et les parents d’élèves de s’y rendre.
Alors, pourquoi vouloir déménager dans une commune extérieure à la circonscription et excentrée par rapport à de nombreuses écoles ?
*** Quelles conséquences pour les collègues et les écoles ? ***
- Directeurs d’école : cet éloignement géographique du bureau par rapport à l’implantation des écoles va-t-il faciliter leurs tâches ? Dépôt du courrier dans la boîte aux lettres de plus en plus fréquent depuis la suppression de la franchise postale, visites éclair à l’inspection pour régler tel ou tel problème, transmissions rapides des nombreux documents que l’administration réclame de manière urgente…
- Enseignants : cet éloignement géographique du bureau va t-il les aider ? Difficulté après les horaires de classe de traverser la ville pour se rendre à un rendez-vous, difficulté de stationnement pour venir emprunter du matériel (malle de livres, malle de jeux éducatifs, matériel sportif, etc.)…
- Enseignants remplaçants : cette délocalisation ne peut-elle pas avoir une incidence sur les modalités de répartition de leurs missions de remplacement et constituer à terme une seule et unique brigade de remplaçants ?
- Membres du RASED : ce regroupement de circonscriptions ne peut-il pas aussi avoir des conséquences sur une redistribution géographique de leurs interventions ? Cet éloignement du bureau ne va-t-il pas les contraindre à passer moins souvent pour chercher un courrier ou discuter d’un problème avec l’Inspecteur ?
- Conseillers pédagogiques : cette délocalisation n’aura-t-elle pas une incidence sur leurs missions ? Faute de concertation approfondie, les CPC ne verront-ils pas une dégradation de leurs conditions de travail ? (tous regroupés dans des locaux, déjà utilisés à 100%, plus de salle de réunion, pas de possibilité de stationner, etc.)
- Adjoints administratifs : ce regroupement prévoit d’installer les deux secrétaires dans un même espace de travail. N’y a t-il pas remise en cause de la confidentialité de certains dossiers quand les enseignants ou parents se déplacent ? N’y a t-il pas là aussi détérioration des conditions de travail ?
Nous sommes tous concernés par cette décision !!
*** Que veut-on nous faire croire ? ***
-> Meilleur « confort de fonctionnement » pour le personnel ? FAUX !
(c’est ce que le Rectorat met en avant !)
Nous venons de le démontrer ! De plus, les personnels du bureau à Saint-Etienne-au-Mont estiment que toutes les modalités d’accueil sont réunies, au sein de la commune, pour fonctionner dans de très bonnes conditions.
-> Economie de fonctionnement ? FAUX !
Le loyer que demande la ville de Saint-Etienne-au-Mont au Rectorat n’est guère supérieur au surcoût du loyer, que la ville de Boulogne va réclamer au Rectorat, pour financer la part des travaux occasionnés, par cette réorganisation des locaux. De plus des frais d’installation devront être déboursés par le Rectorat pour aménager les bureaux.
-> Locaux trop grands ? FAUX !
Compte tenu du nombre de personnes exerçant dans les locaux de l’inspection de Saint Etienne au Mont, la superficie ne dépasse pas les 12m² par personne, prévue par la loi.
-> Urgence d’une telle réorganisation ? FAUX !
Pourquoi avoir profité des changements d’inspecteurs pour accélérer ce dossier ?
*** Quel est le VRAI risque ? ***
-> Suppression de moyens humains !
Faites le calcul… 2 secrétaires dans le même bureau ! N’y a-t-il pas là un risque de palier l’absence de l’une d’entre elle sans être obligé de la remplacer ? N’y a-t-il pas là aussi un risque de supprimer, à l’avenir, un poste ?
Faites le calcul… 2 équipes dans les mêmes locaux ! Pourquoi ne pas, à court terme, les regrouper au sein d’une seule circonscription, avec toutes les incidences que cela pourrait à nouveau engendrer ?
-> N’oublions pas non plus que chaque regroupement de services = Dégradation du service public !
- Fusion d’écoles = suppression de poste de Directeur ! … Remaniement de la médecine scolaire = zone d’intervention étendue ! … Fusion de l’ANPE et des ASSEDIC = manque d’efficacité et de crédibilité !
- Regroupement des hôpitaux de province au profit de grands pôles de santé : restent à la charge des patients les difficultés de déplacement (consultations ou urgence) ; la perte d’attractivité (services rendus au public, secteur économique -les familles d’agents hospitaliers, de médecins déménagent-) des secteurs touchés n’est pas compensée, ce qui accentue la désertification des villes de province. _
- Délocalisation ? Les tribunaux de grande instance de Montreuil et de Calais se trouvent actuellement... à Boulogne qui gère ainsi la Côte d’Opale. Les dossiers s’accumulent malgré la bonne volonté des personnels. C’est la saturation par manque de moyens supplémentaires. Recentralisation des bureaux de la CAF, Les conséquences sont identiques ! Et la liste continue avec le regroupement des établissements du Trésor Public, des Impôts... Les DDE déménagent, les services téléphoniques remplacent l’accueil du public. Même certaines sous-préfectures sont menacées !
Le service public ? C’est avant tout la satisfaction des besoins prioritaires des populations et de l’intérêt général, au niveau territorial le plus pertinent, notamment pour assurer le lien avec le public.
*** Quelles sont les actions déjà entreprises ? ***
Lors du CDEN, David Boutin, secrétaire départemental du SNUipp-FSU Pas de Calais et Jean Claude Juda, vice-président du Conseil Général, sont intervenus auprès de Monsieur Charlot, Directeur Académique des Services de l’Education Nationale, pour dénoncer cette politique de délocalisation des services publics.
Les élus de Saint-Etienne-au-Mont ont envoyé aux Maires des communes concernées une motion pour abroger cette décision. Un courrier a également été adressé à Monsieur Frédéric Cuvillier, Ministre de la Mer et des Transports, pour que ce projet de casse des services publics d’enseignement de proximité, initié par l’ancien gouvernement, soit abandonné.
L’Ecole primaire est, et demeure, une école de proximité !
Par conséquent, sa gestion doit rester proche de l’ensemble des enseignants et doit s’effectuer dans des conditions d’accueil favorables pour tous !
Pour un service public de proximité et de qualité, nous demandons à Monsieur le Recteur et à Monsieur le Directeur Académique des Services de l’Education Nationale de revenir sur leur position.
Merci de votre soutien !
SNUipp-FSU 62, SNASUB-FSU, FSU 62
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il serait temps d'arrêter la destruction de la qualité de l'enseignement, on se croirait retourner vers l'obscurantisme qu'avait fait l'église durant des siécles