Monsieur le président de la République,
Un rapport du FMI publié en mars dernier a émis des recommandations scandaleuses de la part d’un organisme supra-national financé par des pays souverains :
Il semble préférable que la fin des paiements en liquide viennent du secteur privé et non du secteur public. D’un côté, il s’agit simplement de vendre plus facilement un café alors que de l’autre, il s’agit d’un choix politique contestable avec des arguments valides.
Ce rapport officiel d’un organisme public fait peser un soupçon inacceptable sur l’agenda des grands organes politiques mondiaux.
Le rapport souligne d’ailleurs « le grand attachement des populations à l’argent liquide » et « les risques de pannes ou attaques informatiques, voire de cyber guerres. »
Mais il est surtout inacceptable qu’une institution publique entende délibérément céder un instrument de souveraineté à une multinationale américaine.
Cela est d’autant plus grave que dans une réunions avec ses actionnaires, le directeur général de la société Visa, Monsieur Alfred Kelly a affirmé : « Notre objectif est de supprimer l’argent liquide »
Il compte pour cela interdire aux commerçants l’usage de l’argent liquide contre des rabais sur l’équipement de nouvelles technologies de paiement.
Visa émet les 2/3 des cartes de paiement en circulation en France : C’est une situation de quasi monopole.
En Inde, l’activité de Visa a bondi de 75% quand le gouvernement a retiré la presque totalité des billets de la circulation.
Il est certain que l’interdiction de l’argent liquide leur serait extrêmement profitable.
Mais ils n’en ont aucun droit
Les pièces et billets en euros ont « cours légal » en France : un commerçant n’a pas le droit de refuser un paiement en espèces de moins de 1 000€.
Ces démarches publiques et privées bafouent le droit et la souveraineté.
L’utilisation de l’argent liquide est prouvée depuis plus de 6 000 ans. Vouloir l’interdire aujourd’hui est au mieux une grave inconséquence.
Ce sont nos institutions dont vous êtes le garant qui sont en danger.
C’est pourquoi je vous demande solennellement, Monsieur le président de la République de faire respecter le droit et la souveraineté de la nation française.
Je vous prie, Monsieur le Président de la République, d’agréer l’expression de mes salutations respectueuses.
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.