Monsieur le Président de la République,
Monsieur le Premier ministre,
Monsieur le Ministre de l’Intérieur,
Madame la Ministre de la Transition Ecologique,
Monsieur le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice,
Monsieur le Ministre de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports,
Mesdames et Messieurs les ministres concernés par la question climatique et sécuritaire,
Mesdames et Messieurs les ministres délégués concernés par la question climatique et sécuritaire,
Mesdames et Messieurs les secrétaires d’états concernés par la question climatique et sécuritaire,
Mesdames et Messieurs,
La Jeunesse Française vous parle : Sa vision
La jeunesse est à bout de souffle. Entendez-vous le cri de désespoir des jeunes enfermés dans leur « chez-soi » ?
La jeunesse est à bout de nerfs. Entendez-vous le cri de colère de certaines et de certains ?
La jeunesse est à bout. Entendez-vous la jeunesse ?
Mais la jeunesse se relèvera, la jeunesse comprendra, la jeunesse suivra, la jeunesse écoutera, la jeunesse sollicitera mais la jeunesse ne s’abattra pas. Croyez-le bien Mesdames et Messieurs, la jeunesse ne s’abattra pas. La jeunesse prendra à bout de bras les défis qui nous attendent et nous sommes Ô combien déterminés à voir ce monde rigoureusement changer, sans entrer dans une quelconque forme d’utopisme. La jeunesse est entrée dans un monde où un siècle nouveau venait d’apparaître. Le 21e siècle. L’an 2000, emportant avec elle les pensées rêveuses et les joies de conduire une voiture volante. Une ouverture que l’on pensait des plus inoubliables. Et ce fût le cas. Seulement, la réalité de notre monde nous a sauté aux yeux plus rapidement que l’on croyait. Au fait de tous les préjudices que nous subissons, nous savons que ce sera à nous d’en payer les frais et de soigner les plaies ouvertes d’antan. Alors, écoutez-nous.
Nous sommes le futur et nous le savons bien, nous allons en pâtir. Seulement, si vous nous donnez les armes compatibles avec nos combats, nous réussirons. Nous gagnerons. Nous vaincrons. Nous surmonterons l’insurmontable. Nous aurons vaincu les mauvaises passes passées. Nous nous engagerons pour les générations futures et pour la fierté des générations antérieures, à construire le monde le plus pragmatique et efficient qu’il soit. Mais pour que toutes ces rêveries lyriques sonnent vraies, il nous faut les armes adéquates aux défis qui s’annonceront des plus féroces. Pour l’instant, contraint de vous le dire, ces armes nous ne les voyons guère arriver. Et, au vu du monde qui nous est offert et qui nous sera livré, si aucun changement ne s’opère, une mort lente et atroce s’ensuivra. Nous ne voulons pas acter un climat et un discours pessimistes mais nous sommes obligés de voir la réalité en face. Et elle n’est guère belle à voir. Nous vous demandons d’agir à la hauteur de nos attentes mais aussi des attentes de la Terre. Les enfants, primaires, collégiens, lycéens, étudiants, nouveaux sur le marché de l’emploi sommes conscients de l’impact que vous aurez sur notre destin. Mais pour cela, nous vous le rappelons, il faut agir et agir maintenant. Prenez en considération cette lettre comme un premier appel d’envergure de la jeunesse française. Nous vous le disons, nous n’avons guère envie de vivre au côté de marées dévastatrices, de typhons les plus violents des uns des autres, de tempêtes incroyables, d’inondations surprenantes, de batailles climatiques irrémédiables, de déforestations accablantes, de malveillances envers les animaux, d’imbécilité humaine côtoyant l’ineptie outrancière, de violences urbaines, policières, de fontes des glaces désolantes, de virus anciens ravageurs, de hausse des températures conséquentes, de saisons indéfinissables car toutes ressemblantes, d’égoïsme contagieux, d’égocentrisme tueur et de solitudes face aux déséquilibres du monde qui cloraient l’humanité. Nous ne voulons d’un discours qui pointerait la fin du monde et une explosion généralisée ravageant l’humanité entière. Nous savons raison garder. Mais cette raison nous pousse à définir toutes ses conséquences énumérées ci-dessus en une position inconfortable. La jeunesse appelle les grands de ce monde et les grands de la société Française à agir vite. Pour nous. Pour vous. Pour la Terre. Pour la vie. Il faut entreprendre de réelles avancées significatives, dès aujourd’hui, pour permettre à toutes et à tous de respirer, à nouveau, dans la quiétude et non le doute systématique de respirer les fumées nauséabonde de gaz lacrymogènes ou d’incendies ravageurs qui peuplent notre quotidien. Ces attentes sont incessamment rappelées, mais aujourd’hui nous avons décidé de vous les communiquer.
La Jeunesse Française vous parle : Les violences policières
Tous les signataires présents se joignent à moi pour vous faire part d’une tristesse qui nous déchire tous à petit feu. D’images en images, de vidéos en vidéos, nous voyons avec consternation et stupeur les violences émises par des professionnels du rétablissement de l’ordre. Le lundi, nous voyons grâce au relayage permis par les réseaux sociaux une vidéo d’un croche-pied d’un policier envers une personne vulnérable, courant à la hâte se réfugier. Nous voyons toujours ce même jour, des tentes arrachées à la volée. Des jeunes ou moins jeunes campant dans ces tentes, ont été déracinés de leur seul point d’habitat, pour se rendre non pas dans une chaumière chaude et réconfortante, mais pour se rendre dans l’inconnu des rues parisiennes ou provinciales hantées par toutes les misères qui traînent autour de ce milieu de vie. Ces vidéos relayées des dizaines de milliers de fois sur toutes les plateformes de réseaux sociaux qui peuvent exister nous ont toutes et tous ébranlés d’une manière inexplicable. Ce qui se traduit par un sentiment de colère et de tristesse. Et je peux vous dire Ô combien ces deux états réunis en un ne font pas bon ménage. Ils sont source tous les deux de mouvements violents, non contrôlés et qui arrivent subitement. Nous n’avons guère envie Mesdames et Messieurs de voir à nouveau les Champs-Élysées brûlés, nos symboles s’écroulaient, l’Arc de Triomphe saccagé. C’est pour éviter cette panoplie de violences inouïes que nous vous demandons à toutes et à tous qui avez le contrôle sur ces personnes de bien vouloir acter de vrais tournants majeurs pour que ces ignominies ne se fassent plus voir dans notre démocratie France. Elles sont déjà inacceptables. Qu’attendez-vous Mesdames et Messieurs ? Qu’à nouveau l’image de la France soit noircie aux yeux de la population mondiale, aux yeux des 7,637 milliards d’êtres humains qui peuplent notre existence terrestre ? Ce n’est pourtant guère la vision que nous avons de la France et de sa représentativité dans le Monde. Le jeudi de la même semaine, nous voyons avec affliction un homme se faire passer à tabac par des policiers. La raison officielle ? Le manque de masque. La raison officieuse ? La perte de nerfs des policiers et/ou leur sentiment de supériorité et/ou leur racisme affligeant. « Sale nègre » avons-nous entendu. En cette fin d’année 2020 et en ce début d’année 2021, nous ne pouvons plus tolérer de telles opprobres. Nous avons besoin d’espoir. Nous vous demandons Mesdames et Messieurs sensés d’Agir contre ces violences émanant des rangs de la Police Nationale pour faire taire ces minorités piteuses. Cela passera par la généralisation des caméras-piétons pour baisser strictement ces violences. Mais il ne faut guère patienter et attendre janvier 2022. Il faut Agir maintenant. Il nous faut une réelle autorité devant nos yeux de Françaises et de Français humidifiés pour que l’on puisse se dire Mesdames et Messieurs « que ça ne rigole plus ».
Monsieur le Président de la République Française, nous vous en conjurons, agissez maintenant. Et que votre phrase « Ils ne passeront pas » soit mise en exergue devant ces violences policières, tout en restant en marche pour la lutte contre le terrorisme. Restez En Marche Monsieur le Président de la République. Nous vous en conjurons. Le monde que vous dictez, que vous modifiez sera notre prochain monde. Alors faites en sorte de nous donner ensuite les meilleures armes pour combattre dans un monde meilleur. Nous vous en serons, nous, jeunes, reconnaissants jusqu’à la fin de nos jours. Vous avez une des tâches les plus difficiles qu’elles soient : donner aux jeunes un monde meilleur qu’il n’était auparavant. C’est pour cela que nous ne voulons plus de policiers violents dans notre pays. Nous savons, à contrario, que cette manière de faire n’a pas contaminé tous les policiers de notre pays. Fort heureusement d’ailleurs. Les cris apeurés de journalistes tabassés. Les cris de policiers rassemblés pour s’acharner. Les cris des spectateurs affolés entourés par les policiers spectateurs. Les cris des habitants des immeubles alentour. Ces cris doivent être révolus sur-le-champ. Le journalisme n’a pas à être une cible de violences inexplicables et illégitimes. Ceci est révoltant. Que dites-vous, que répondez-vous aux jeunes rêvant de devenir journaliste, se rétractant de peur de finir à l’hôpital ? Nous ne voulons pas d’un pays qui tabasse des hommes et des femmes qui informent notre peuple jour après jour. Cher Président de la République Française nous sommes en France où les libertés et la liberté de la presse façonnent notre univers Français. Faites-en sorte Monsieur le Président de la République et votre entourage politique que la jeunesse soit fière de peupler le territoire des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il faut réincarner l’autorité. « Quoi qu’il en coûte ». C’est le prix de notre Futur. Et, il n’est guère à sous-estimer.
La jeunesse Française vous parle : Le réchauffement climatique
Notre jeunesse sera la victime première du réchauffement climatique et de toutes ses conséquences naturelles dévastatrices. Nous n’avons pas envie de continuer de voir les aborigènes Amazoniens, en proie à la destruction de leurs endroits naturels. Nous n’avons pas envie de continuer de voir des Inuits changeant quotidiennement d’endroit où vivre, au gré des fontes de la calotte glaciaire. Nous n’avons pas envie de continuer de voir des poissons asphyxiés en pleine rivière corrézienne. Nous n’avons pas envie de continuer de voir des otaries échouées sur un banc de sable vendéen, crevant la bouche ouverte, une bouteille de Coca-Cola traversant sa gorge. Nous n’avons pas envie de continuer de subir des chaleurs extrêmes dans des régions du nord de notre pays affichant de folles températures, et subissant les pires anomalies au thermomètre affichant 42 degrés en plein mois d’août, à Dunkerque, voyant des peupliers mourir de chaleur devant nos yeux éberlués. Nous ne voulons plus voir des fleuves asséchés comme dans la Drôme, des crues terrifiantes comme à Nice. Nous ne voulons pas voir le dernier flocon de neige atterrissant sur le Mont Blanc. Nous n’avons plus envie de voir des Indonésiens submergés par des vagues de conteneurs de déchets européens. Nous n’avons plus envie de voir des Orang-outan tombés de leur Shorea faguetiana, déraciné par des machines jaunes, à dents acérées, en Malaisie. Nous n’avons plus envie de voir des ours enfermés dans des cages, face à des centaines de regards quotidiens. Nous n’avons plus envie de voir des tigres, obligés de sauter dans un cerceau en feu, en entendant autour les cris de « Zavatta, ouais ! ». Nous n’avons plus envie de voir la mort d’éléphants pour leur cornes à valeurs incommensurables. Nous n’avons plus envie de voir des animaux braconnés pour leurs écailles. Nous n’avons plus envie de voir des cerfs galopant derrière une « courre » de chiens affamés, dirigés par un cavalier excité. Nous n’avons plus envie de voir un chardonneret élégant, englué sur un tronc de Séquoia. Nous n’avons plus envie de voir des ours polaires vivant sur un quatre mètres carrés, régressant de jour en jour, séjour sur vue « catastrophimatique ». Ce sont toutes des situations qui doivent maintenant être amenées à disparaître. Notre jeunesse ne veut point vivre dans un climat si tendu, entouré d’espèces qui disparaissent à tours de bras.
La Jeunesse Française vous parle : Ses attentes
Non, cher Président de la République,
Non, cher Premier ministre,
Non, cher ministre de l’Intérieur,
Non, chère ministre de la Transition écologique,
Non, cher Garde des Sceaux, ministre de la Justice,
Non, cher ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports,
Non, chères et chers ministres concernées et concernés par ces problématiques,
Non, chères et chers ministres délégués concernés et concernées par ces problématiques,
Non, chères et chers secrétaires d’états concernées et concernés par ces problématiques,
Non, nous ne baisserons pas la garde.
Non, nous n’arrêterons pas nos efforts.
Non, nous n’abandonnerons pas.
Oui, nous continuerons.
Oui, nous nous battrons.
« Quoi qu’il en coûte ».
Suite à cette lettre, la jeunesse Française vous demande, Monsieur le Président de la République, Une parole présidentielle sur ces sujets.
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