Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Pierre Pranchère, 2, rue Puy Salmont, 19800 – St. Priest de Gimel – tél : 05-55-21-35-55
Destinataire(s) :
Parlement Européen
Le 23 septembre 2008, le parlement européen a voté une résolution ignoble voulant faire du 23 août une journée commémorant « les victimes du stalinisme et du nazisme ». L’hypocrisie de l’association est une insulte aux communistes qui ont toujours été les résistants les plus déterminés au fascisme, avant, pendant et après l’occupation.
Cette résolution bafoue l’histoire. Le Tribunal International de Nuremberg jugea et condamna les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité commis par les régimes nazis-fascistes de Hitler et de Mussolini.
Alors qu’il est irréfutablement établi que l’anticommunisme fut le cheval de Troie de l’hitlérisme, les falsificateurs, par des campagnes médiatiques déchaînées et répétées voudraient reporter les crimes d’extermination massive commis par les nazis sur le compte de ceux qui les combattaient. Nous sommes en présence d’une scandaleuse falsification historique.
La Biélorussie est là pour démontrer et éclairer la monstruosité des crimes hitlériens. Totalement occupée en 1941, elle connut la Résistance la plus exemplaire avec 1500 formations de partisans contribuant à la première défaite nazie, fin 1941, devant Moscou. Du fait de cette lutte héroïque la répression fasciste fut dantesque : 600 villes et villages furent incendiés et leurs habitants brûlés vifs comme à Oradour-sur-Glane, 2,5 millions de morts, soit 30% de la population biélorusse de 1939. En Union Soviétique les hitlériens causèrent la mort de plus de 20 millions de militaires et civils.
Voilà la vérité historique que la coalition alliée, France, Grande-Bretagne, URSS et USA, établit avec ses procureurs généraux en condamnant à la pendaison, à Nuremberg, des dirigeants nazis. Ces derniers avaient été vaincus par les forces alliées et en premier lieu par les sacrifices incommensurables consentis par les peuples de l’URSS et l’héroïsme des combattants de la glorieuse Armée Rouge, dont la victoire décisive de Stalingrad, changea le cours de l’histoire avant de porter le coup fatal au nazisme, fin avril 1945, à Berlin.
Les auteurs du texte voté, le 23 septembre 2008, par le parlement européen, se moquent bien de l’histoire, ils veulent seulement amplifier leur campagne anticommuniste en utilisant le prétexte du Pacte de non-agression germano-soviétique, du 23 août 1939. Ils pratiquent ainsi un odieux amalgame entre le 3ème Reich et l’URSS. Ils tentent aussi d’effacer les terribles responsabilités des « Munichois », Daladier et Chamberlain (chefs des gouvernements français et anglais) qui, en ce mois d’août 1939 laissèrent, une fois de plus, les mains libres à Hitler.
La résolution du parlement européen promue par des députés allant de l’extrême droite à des socialistes, s’identifie à la démarche des anticommunistes de tous bords qui entrèrent dans l’histoire en 1938-1939 sous le nom de « Munichois ». Ce sont eux qui permirent à Hitler et à Mussolini d’étrangler la République espagnole, d’annexer l’Autriche puis la Tchécoslovaquie par les honteux accords de Munich. C’est encore, Daladier et Chamberlain, qui refusèrent à l’URSS la signature d’un pacte d’assistance militaire mutuel. Dans d’interminables négociations, du 11 au 24 août 1939 à Moscou, Français et Anglais cautionnèrent le refus des Polonais d’autoriser, au cas d’attaque allemande, le passage sur leur territoire de l’armée soviétique. Ils avouèrent n’avoir prévu aucun plan militaire pour combattre l’agression hitlérienne déjà programmée depuis le 11 avril 1939