La justice algérienne condamne un militant

Le Chef de la 4éme Section Pénale du Tribunal de Bir Mourad Rais à Alger a prononcé le 18 Juin 2014 un verdict à l'encontre d'un militant des droits de l'homme et de l'anti-corruption, en l'absence des éléments constitutifs du crime (Intention Coupable et Exécution de l'Acte Criminel). Cette condamnation arbitraire, d'un an de prison ferme et d'une amende de 5000 DA, à l'encontre de Mr TAMINE Abdellah a été prononcée par le juge chargé du dossier, suite à un abus d'autorité judiciaire, qui a qualifié la plainte déposée par leur collègue Magistrat à la Cour Suprême d’ usurpation de fonction, un acte qui n'a jamais été commis par Mr Tamine Abdellah, qui ignore ce montage politico judiciaire pleinement médiatisé par la presse. Ces journaux arabophones, ont publié intégralement le point de vue politique du parquet, mais refusent toujours d'insérer le droit de réponse de la victime de cette mauvaise campagne médiatique. Il ressort du dossier de cette affaire, que la plainte a été déposée par un magistrat à la cour suprême, suite à une information portant tentative de demande de rendez-vous. Ce dernier, après avoir informé son ami le magistrat de cet appel téléphonique anonyme, a utilisé comme preuve le CV de Mr Tamine Abdellah, qui lui a été faxé sur sa ligne directe par un ami après l'entretien téléphonique qui a eu lieu entre eux bien avant. Malgré la réunion de tous ces éléments, le procureur et le juge chargé du dossier se sont mis d'accord pour accuser les trois personnes du même crime et les condamner ensemble avec la même sanction. Les ONG et la presse internationale sont invitées pour assister ou suivre à distance le déroulement de la prochaine audience, après cassation devant la cour d'Alger, et voir de près une condamnation politico-judiciaire en l'absence de preuves.