Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
67, rue de l'amiral Ronarc'h
Destinataire(s) :
M. Le Président de la république
Battue par son mari, une femme a été condamnée, le jeudi 25 juillet, par le tribunal de Dunkerque à 3 mois de prison avec sursis et à 800 euros d'amende.
Alors qu'elle s'était sauvée de chez elle avec ses enfants, pour éviter les coups de son tortionnaire et qu'elle avait trouvé refuge auprès d'une association Dunkerquoise, le tribunal l'a condamnée parce qu'elle avait osé soustraire ses enfants à leur père !!
En bref, elle aurait du subir les violences et laisser son compagnon perturber les enfants.
Lorsqu'un tribunal prend, au nom du peuple, une telle décision, qui revient à affirmer que la moitié de la population n'est pas l'égale de l'autre, on peut sincèrement se demander si on est encore en démocratie !
A moins que le tribunal de Dunkerque ait voulu dire STOP !
STOP non pas au violence que subissent les femmes de la part de leur compagnon (faut-il rappeler que tous les trois jours une femme meurt sous les coups de son conjoint) , mais STOP aux luttes émancipatrices que mènent les femmes depuis plus d'un siècle. Peut être qu'il ait voulu aussi (le tribunal) annoncer par ce jugement le renforcement du patriarcat afin d’amplifier les rapports dominant / dominés, oppresseurs/opprimés qui sévissent dans notre société.
Une chose est certaine c’est qu’un tel jugement, conjugué avec le développement des mouvements anti-avortement, dont Christine BOUTTIN (ministre de Nicolas SARKOZY) est proche, menace les droits des femmes et les libertés aux sens large ?
Nous apportons tout notre soutien à cette dame et à l'association "SEDIRE" qui l'a hébergée et protégée. Nous pensons que tous les féministes, les démocrates, les femmes et les hommes de progrès doivent se rassembler pour que ce jugement soit invalidé lorsqu’il passera en appel et pour qu'une loi cadre contre les violences faites aux femmes soit votée à l'assemblée nationale.
Dans ce sens je demande :
- l’invalidation de ce jugement en appel
- qu’une loi cadre contre les violences faites aux femmes soit votée à l’assemblée nationale