Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
66, rue de l'arbre sec - 75001 Paris
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République
Nous, Français attachés aux principes de la République, nous désolidarisons du Manifeste pour l’égalité réelle en faveur de la discrimination positive et de ses tentatives visant à manipuler l’opinion.
Nous rappelons par le présent manifeste notre opposition catégorique à l’instauration dans notre pays d’un régime d’inégalité des droits.
Nous affirmons notre indéfectible attachement aux principes de la Révolution française, par laquelle nos ancêtres ont conquis le principe d’égalité en droit de tous les Français, indépendamment de leurs origines, de leur religion ou de leur race.
En aucun cas, la recherche de l’égalité réelle ne saurait, selon nous, autoriser l’introduction dans notre droit positif d’un régime de discriminations « positives ». Seule l’égalité des chances, qui consiste à introduire des discriminations dans les moyens mis en œuvre pour organiser un cursus scolaire, une formation, la préparation d’un concours ou d’une compétition quelconque, nous paraît recevable, et même souhaitable.
Mais ce qu’on appelle aujourd’hui « discriminations positives » consiste à biaiser les résultats d’une sélection ou d’une compétition avec l’obligation pour les autorités d’atteindre des objectifs fixés par avance quant à la « représentation » de chacune des communautés préalablement définies.
La définition de ces communautés elle-même est arbitraire. Les caractères ethniques ne reposent sur aucun critère scientifique reconnu. Les origines culturelles sont sujettes à discussions infinies. Chaque définition possible est arbitraire et lacunaire. Elle oublie des catégories, en crée d’autres de manière artificielle, de manière souvent intéressée, en fonction des modes intellectuelles du moment ou sous la pression de tel ou tel « lobby ». Elles doivent donc être condamnées sans appel.
En revanche, nous ne sommes nullement opposés à l’élaboration d’un code de bonne conduite en matière d’embauche ou de promotion politique auquel les entreprises et les partis politiques adhéreraient sur la base du volontariat, un peu comme pour les normes ISR (Investissement socialement responsable). Mais nous ne pouvons accepter que des quotas soient institués par voie législative ou réglementaire à l’entrée de nos grandes écoles, ni que le recrutement dans la fonction publique s’écarte de la procédure du concours, exclusif, anonyme et universel.
Nous estimons que la revendication communautariste, en s’attachant à la notion de « représentation miroir » des « minorités visibles », attaque le principe de l’universalisme républicain qui ne fait pas dépendre de qualités particulières la capacité à représenter la nation ou l’une de ses circonscriptions.
Nous dénonçons également le caractère stigmatisant des revendications communautaristes qui désignent, pour s’en glorifier ou pour s’en offusquer, la couleur de la peau, la religion, le sexe ou l’âge d’un candidat ou d’un élu.
L'élection d'Obama, un exemple mal choisi
Nous pensons à cet égard que la récente élection de M. Barack Obama à la présidence des Etats-Unis est un exemple très mal choisi pour justifier l’instauration en France d’un régime d’inégalité des droits, même du point de vue des partisans de la « représentation miroir ».
Tout d’abord parce que les Français d’origine africaine ont toujours bénéficié des mêmes droits civiques que leurs compatriotes et n’ont jamais souffert d’un régime juridique de ségrégation, au contraire des Afro-Américains. Or, c’est cette ségrégation, qui