Pétition
79
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Auteur :
Auteur(s) :
Le Groupe Conseiller
www.conseiller.ca
courriel: saskia.ouaknine@rci.rogers.com
1200, av. McGill College, bureau 800
Montréal, QC, H3B 4G7
Destinataire(s) :
Raymond Bachand, Ministre des Finances du Québec
INFORMATIONS IMPORTANTES :
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1) Lisez et transmettez la version intégrale de cette lettre:
http://www.conseiller.ca/actualites/today/article.jsp?content=20090714_095758_6952
2) Appuyez cette lettre en la signant d'ici le 20 octobre 2009 (remplir le formulaire au bas du texte).
3) Réagissez par courriel: saskia.ouaknine@rci.rogers.com
VERSION ABRÉGÉE :
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Monsieur Raymond Bachand, Ministre des Finances du Québec,
L’industrie des produits et services financiers représente près de 15 milliards dans le PIB de l’économie du Québec annuellement. C’est un secteur d’activité qui existe grâce au travail d’environ 40 000 conseillers en produits et services financiers. Qu’ils soient planificateurs financiers, représentants en valeurs mobilières, conseillers en sécurité financière, représentants en épargne collective, représentants en plans de bourses d’étude, conseillers en assurances collectives de personnes ou représentants en contrats d’investissement, ils détiennent tous un permis de pratique émis par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Bon an, mal an, ils sont moins de 0,1 % à perdre ce droit de pratiquer en raison de fraude, d’erreurs ou d’omission à l’encontre de leur code de déontologie ou des lois qui les encadrent. Malheureusement, le public en général et de nombreux médias (en particulier, les médias électroniques) ignorent complètement ces faits. Ce manque d’informations pertinentes, doublé de la recherche évidente de sensationnalisme, cause un tort infini à la réputation des véritables conseillers, à leurs familles et à leurs proches, tout en contribuant à véhiculer au sein du public épargnant une méfiance et une crainte injustifiées à l’endroit des hommes et des femmes qui œuvrent avec honnêteté dans ce secteur d'activité.
L’AMF, qui devrait faire preuve de leadership dans ce domaine, se contente d’ajouter de l’huile sur le feu par son manque de vision et sa courte vue de gendarme. En tant que ministre des Finances, responsable de l’AMF mais aussi responsable de maintenir un climat de confiance qui favorise la croissance de l’économie de la province, il est impératif que vous imprimiez à l’AMF une vision et un leadership qui tiennent compte des enjeux majeurs de l’industrie des services financiers.
Voici les faits
Earl Jones a pignon sur rue à Pointe-Claire, dans un bel immeuble doré comme son enseigne, il s’annonce dans les pages jaunes et a enregistré son entreprise au Québec. Il fait affaire avec la Banque Royale. Mais, vous le savez maintenant, Jones serait de toute évidence un filou patenté, un imposteur. Il a, par exemple, contourné habilement la réglementation sur les titres de la loi 188 avec sa raison sociale qui décrit ainsi ses activités : «Corporation conseiller administratif» ou en anglais «Consultant and Administration Corporation». Ça ne veut rien dire, mais ça «rassure» le client profane.
Jones a réussi à mettre ses activités à l’abri de tout contrôle réglementaire (même dans l’industrie, on n’imaginait pas possible de s’autoproclamer gestionnaire d’épargne et d’encaisser les économies des honnêtes citoyens). Il est aberrant de constater qu’un pareil énergumène ait pu sévir pendant 25 ans sans être inquiété, inspecté, soupçonné, dénoncé, questionné.
Pour tous les conseillers inscrits qui ont à produire des dizaines de rapports fastidieux et à répondre aux moindres caprices des autorités réglementaires pour pratiquer cette activi