Dans sa folie, Emmanuel Macron a recruté des fonctionnaires par dizaines de milliers chaque année, alors que l’État était déjà atteint d’obésité morbide.
L’État s’étouffe déjà sous sa propre masse et écrase les Français sous son administration gargantuesque. STOP !
Le Président de la République avait pourtant promis dès 2017 de le mettre à la diète en supprimant 120 000 postes de fonctionnaires… Et Emmanuel Macron fait exactement le contraire de ce qu’il a dit : il l’a gavé, avec 148 000 postes supplémentaires ! Il se fiche éperdument de ses électeurs et des contribuables.
C’est catastrophique, car l’État est devenu un ogre affamé qui dévore toujours plus à mesure qu’il enfle. Dans ce cercle vicieux, il saigne les Français et boit leurs impôts et leur ajoute encore de la dette ! STOP On n’en peut plus !
« On a déjà TROP de fonctionnaires, n’en rajoutez plus ! »
Source : Fipeco
Un Français actif sur cinq est fonctionnaire. La France est devenue une caricature d'administration. On y compte 86 agents publics pour 1000 habitants (contre 56 en Allemagne, pays qui n’a cessé de tailler dans ses effectifs). [1]
La masse salariale publique avec cotisations et contributions des employeurs s’élève à 346,2 milliards d’euros en 2023, soit 21,5% des dépenses publiques et 12,3% du PIB. [2]
Si vous vous penchez sur le niveau de recrutement dans la fonction publique entre 1996 et 2021, vous allez être choqué. Le nombre de fonctionnaires a littéralement explosé, avec une augmentation de 445 400 agents en PLUS des 630 000 agents déjà embauchés depuis 1996 pour maintenir un niveau d’administration constant.
Ce qui signifie que l’inflation de fonctionnaires n’est donc absolument pas justifiée par la croissance de la population française, puisque l’emploi public a progressé à un rythme nettement supérieur à la hausse du nombre d’habitants.
Allons même plus loin : en réduisant cette masse imposante de 445 400 fonctionnaires – sans toucher aux enseignants, aux forces de l’ordre et aux soignants, j’y reviens – l’État descendrait à peine à un poids normal.
Cette situation est tout simplement exaspérante et insoutenable ! Il est urgent d’arrêter cette frénésie folle du recrutement dans le secteur public !
Mais le nombre n'est pas le seul problème, car...
… Plus il y a de fonctionnaires, plus il y a d’administratif.
La malédiction de Midas transformait tout ce qu’il touchait en or et l’empêchait de se nourrir.
Quand l’Administration touche quelque chose, elle le transforme en paperasse insupportable et vole un temps précieux à ceux qui produisent de la richesse en travaillant.
Imaginez ces ronds-de-cuir, dans leurs bureaux administratifs : ils s’ennuient ! Alors pour justifier leur poste, ils engendrent des normes, des réglementations, mènent des contrôles, étirent les nomenclatures que leurs pairs ont déjà pondues.
Par malheur, ils touchent à l’agriculture ? Les agriculteurs sont immédiatement contaminés par les règlementations ubuesques, déversées par les 16 000 bureaucrates du ministère de l’Agriculture (en Allemagne, ils ne sont que 900 !). [3]
Le résultat est à se taper la tête contre les murs : les agriculteurs doivent passer en moyenne 15 heures par semaine dans leur bureau à éplucher la paperasse ! QUINZE HEURES qu’ils ne passent pas dans les champs ou auprès de leurs bêtes. Ou plutôt : du temps qu’ils auraient pris pour juste souffler, car les vaches n’attendent pas d’être nourries. C’est un travail acharné et les bureaucrates en rajoutent !
Pour maigrir, on n’ampute pas un rein
Attention, s’il est urgent de réduire les effectifs de fonctionnaires, ça ne doit pas se faire aveuglément et n’importe comment : il faudra veiller à préserver les postes vitaux, comme les soignants, les forces de l’ordre, les enseignants…
… Tout en les soulageant de la sur-administration qui les empêche de remplir leur mission.
Par exemple, dissoudre les ARS qui grèvent lourdement la direction des hôpitaux et les caisses régionales d’assurance. De toute façon, elles sont déjà sclérosées, au bout d’une quinzaine d’années d’existence à peine.
Philippe Juvin [4], chef des urgences de l’hôpital Georges-Pompidou, préconise même de diviser le nombre d’administratifs hospitaliers par 3 !
Vous le savez, c’est un combat que nous menons déjà avec détermination. D’ailleurs, grâce à la mobilisation de tous les Contribuables Associés auprès de la Cour des comptes, les magistrats ont accepté en mars dernier de lancer une enquête sur les Agences Régionales de Santé (ARS) !
Il faut libérer les soignants, ceux qui nous défendent et les enseignants de cette bureaucratie !
Dégraissons le millefeuille administratif
L’État français au fil des décennies a multiplié les couches et les surcouches, décuplant effroyablement les postes et les doublons administratifs. Malgré les quelques tentatives pour les simplifier (ridicules et inefficaces), l’État reste gonflé des services d’État, des centaines d’agences et d’opérateurs, des régions, des départements, des intercommunalités et pas moins de 34 932 communes.
Chaque niveau développe sa propre administration, ses propres dysfonctionnements, sa lenteur, ses contradictions et surtout, sa propre consommation ahurissante d’impôts !
Par exemple, selon l’Institut des Politiques Publiques, les communes forcées de rejoindre une intercommunalité ont affiché une augmentation annuelle de 14,5 % des ressources fiscales… Et pour un rendement encore pire ! Les communes rurales forcées de s’intégrer ont perdu de 20 à 30 % de places en crèche et de bibliothèques municipales par rapport aux communes rurales non regroupées. [5]
C’est du grand n’importe quoi !
Le surcoût du millefeuille est estimé à 4,8 milliards d’euros pour les communes, 696 millions d’euros pour les intercommunalités, 355 millions d’euros pour les départements, 117 millions pour les régions et 1,5 milliard dépensé par l’État, soit un total de 7,5 MILLIARDS d’euros, selon un rapport remis au gouvernement le 29 mai dernier ! [6] Tous ces impôts sont perdus dans les enchevêtrements administratifs qui doublonnent et qui nécrosent.
Quand est-ce qu’on va enfin arrêter cet IMMENSE GÂCHIS !?
Car le pire, c’est que la lourdeur de cette administration la rend particulièrement peu efficace.
En cause, les conditions de cette usine à gaz… qui récompensent le non-travail !
En effet, si les fonctionnaires bénéficient de privilèges indécents, le plus vicieux me semble être la « sécurité de l’emploi » : quoi qu’ils fassent ou ne fassent pas, les fonctionnaires sont indéboulonnables.
D’après vous, combien d’agents ont été licenciés pour insuffisance professionnelle, sur les 2,5 millions d’agents de l’État, en 2023 ?
Pour vous donner un ordre d’idée, selon la DARES, en 2022, il y a eu plus de 243 000 licenciements pour faute grave dans le privé. Et dans le public, combien de licenciements pour « insuffisance professionnelle » ? Seulement mille ? Cent ? Cinquante ?
C’est encore loin du compte : seuls treize agents ont été licenciés cette année-là. Treize. Treize sur 2,5 millions.
Autant dire RIEN.
Résultat ?
La qualité de service public est déplorable. Ou pire, les agents ne viennent tout simplement plus travailler ! C’est malheureusement « logique » : pourquoi faire des efforts puisque ça ne fait pas de différence ?
Dans certains services, les espaces verts ou le nettoyage par exemple, on atteint de 25 à 50 % d’absences. [7] Les collectivités sont obligées de doublonner les dépenses en embauchant des intérimaires ou en faisant intervenir, en plus des agents absents, des entreprises.
Sans surprise, les agents qui pratiquent le plus l’absentéisme ne sont pas les contractuels, mais bien les titulaires de la fonction publique (28,6 jours par an, contre 10,6 pour les contractuels). [8]
D’ailleurs, si la Suède et le Danemark font partie des pays, avec la France, qui ont proportionnellement le plus d’agents publics, leur part de contractuels est très différente : au Danemark 78 % des agents publics sont contractuels, en Suède 98 %... tandis qu’en France ils ne sont que 21 % !
Ces autres pays d’Europe ont compris depuis longtemps le risque de baisse de productivité et de qualité du service public engendrée par la garantie de l’emploi à vie.
Et si vous prenez en compte que chaque recrutement d’un agent de l’État coûte en moyenne la somme incroyable de 3,5 millions d’euros [9] sur l’ensemble de sa vie, l’URGENCE d’arrêter les recrutements devient ABSOLUE.
Vous l’aurez compris, il est grand temps de reprendre en main la santé de l’État français et de le mettre à la diète !
Il y a 3 mesures importantes à prendre de toute urgence :
Le paysage politique actuel, avec une Assemblée nationale divisée et un pays ingouvernable, va pousser encore plus à la dépense. Pousser dans l’autre sens pour arrêter le recrutement et réduire le nombre de fonctionnaires est VITAL. Il en va de la survie de la France.
Il faut donc une très forte mobilisation de tous les Contribuables Associés pour pouvoir poser rapidement les cartons de pétitions sur le bureau du Premier ministre et sur celui du ministre des Finances !
Je compte sur vous pour signer dès maintenant la pétition.
Très Cordialement,
Benoît Perrin
Directeur de Contribuables Associés
Sources :
[1] - OCDE, rapport 2023, pour l'année 2019.
[2] - Fipeco, Le niveau et l'évolution de la masse salariale publique, 3 mai 2024.
[3] - Contribuables Associés, Le Livre noir des gaspillages, 2022.
[4] - Europe 1, le 21 décembre 2021.
[5] - Contribuables Associés, Le Livre noir des gaspillages, 2022.
[6] - Le Figaro, 29 mai 2024.
[7] - Le JDD, 15 avril 2024.
[8] - Le JDD, 15 avril 2024.
[9] - Le Point, 20 février 2014.
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