Pour la mise en place de la vidéoprotection à Clermont-Ferrand

Le blocage idéologique dont fait preuve la Municipalité pourra-t-il tenir longtemps ?

Depuis environ un an, nous assistons à Clermont-Ferrand à une augmentation sensible de l’insécurité. Faits délictueux, atteintes aux biens, aux personnes et dégradations diverses se multiplient.
Certains quartiers sont plus touchés que d’autres : l’hyper centre, la gare SNCF, les quartiers Nord.

Dans de nombreuses villes – toutes sensibilités politiques confondues – la mise en place de zones vidéo protégées a montré son efficacité.
Plus personne ne le conteste aujourd’hui… Sauf quelques élus Clermontois, qui rassemblés autour du Maire, répètent mécaniquement : « Nous ne voulons pas fliquer les Clermontois ». Et pourtant, à Nantes, Grenoble, Paris, Bordeaux, Nice, ça marche ! A Strasbourg, la délinquance à baissé de 52%, de 40% à Sarcelles.

Il conviendrait de créer, au moins à titre expérimental pour une durée déterminée et sur un périmètre limité une zone vidéo protégée.
Pourquoi ne pas commencer par la zone Victoire, Rue des Gras, Marché St Pierre ?
Pour ce quartier, un tel investissement a été chiffré, il est de l’ordre de 300 000 €, l’Etat prenant 40% à sa charge, la ville assurant l’entretien et les frais de fonctionnement.

Les images enregistrées sont soumises à des règles strictes. Elles ne peuvent être conservées que quelques jours et sont soumises, pour le visionnage, aux autorisations du Procureur de la République.
L’effet dissuasif est certain et mesurable. De plus la vidéo protection facilite grandement l’élucidation et la résolution des enquêtes.

N’oublions pas que les Clermontois sont déjà filmés. Ils le sont dans le tram, les bus, aux abords de la Préfecture, dans certains locaux municipaux, à certains carrefours, ils vont l’être à la gare SNCF…. Cessons donc l’hypocrisie !

Enfin, les effectifs de la Police Municipale ne sont pas dignes d’une capitale Régionale. A Limoges, ville de 140 000 habitants, on compte 209 policiers municipaux. A Tours, 170 000 habitants, on en compte 100. A Clermont, ils sont … 19 !

Pour le maire, tout ceci est (bien évidemment) la faute du Gouvernement, et du désengagement de l’Etat.
Refrain usé.
La réalité, c’est que les effectifs de police et de gendarmerie, ont augmenté sensiblement de 2002 à 2007. Ils se sont stabilisés depuis. Mais Clermont-Ferrand n’est pas particulièrement sous-doté… sauf en policiers municipaux.

Face à cette obstination – coupable – de la Mairie, nous avons décidé, au sein de « Clermont-avant-tout » de lancer une vaste pétition, papier et internet.
Nous allons aller sur le terrain à la rencontre des Clermontois et des commerçants.
Seul un mouvement populaire fera prendre conscience à nos édiles de l’importance et de l’urgence à agir.
Dès jeudi prochain, le 20 janvier, nous serons Place de la Victoire, rue des Gras et avenue des Etats-Unis.
Vous qui souhaitez cette initiative, vous êtes les bienvenus.
Rendez-vous à 10 h 00 devant la cathédrale.