La nation exige que les « premiers de cordées » soient mis à contribution dans cette crise sanitaire.
En effet, les politiques de l'offre ont favorisé la santé économique des grandes entreprises aux détriment de la santé des services publics et tout particulièrement au détriment de l'hôpital public qui CRIE SON AGONIE DEPUIS DES MOIS.
Or, nous constatons aujourd'hui de manière patente l'irresponsabilité criminelle de ces politiques de rigueur, les lits des hôpitaux les plus touchés sont déjà pleins à craquer et les médecins (d'aucuns diront qu'ils méritent davantage le qualificatif de premier de cordée, tout comme les infirmières, les aides soignants, les pompiers, les forces de l'ordre, et n'oublions pas les employés des supermarchés et les agriculteurs) sont d'ores et déjà obligés de refuser les soins aux patients les plus gravement atteints et les plus âgés ! DES GENS MEURENT !
Ceux qui ont pratiqué saignées budgétaire sur saignées budgétaires dans les hôpitaux publics ONT DU SANG SUR LES MAINS. Mais l'heure n'est pas aux procès, l'heure est à la solidarité !
C'est pourquoi, M. Bernard Arnault est prié de donner 200 millions d'euros aux hôpitaux publics ainsi que les Mulliez, les Drahi, les Bouyges, les Dassault et tous les autres sont priés de lui emboîter le pas.
On a besoin de respirateurs, de lits, de masques et de beaucoup d'autres choses avant que la situation n'empire !
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