pour une nouvelle nuit du 4-août !

4 AOUT 1789

A la fin du XVIIIème siècle, la monarchie française est minée par le déficit budgétaire.

En 1788, dans un contexte de récession économique, les mauvaises récoltes entraînent une crise de subsistance. Le prix du pain augmente très fortement et aggrave la misère dans les villes et les campagnes. Les campagnes se soulèvent : les châteaux sont pillés ou détruits. C'est la grande Peur.

Le 4 août 1789, sous la présidence de Le Chapelier, les Etats généraux votèrent avec enthousiasme l’abolition des privilèges de naissance et des droits féodaux et firent entrer en vigueur l'égalité de tous devant la loi, spécialement la loi fiscale. Pratiquement, les représentants de la Nation décidèrent que l’impôt serait désormais payé par tous les individus du royaume dans la proportion de leurs revenus.

C'est pourquoi, depuis 1789, toutes les charges publiques étaient supportées également par chacun, quelquesoit sa condition de naissance.

"Je ne sais quelle effervescence gagna l'Assemblée, raconte le journaliste Etienne Dumont. Il n'y eut plus ni sang-froid, ni calcul. Chacun venait proposer un sacrifice, apporter une nouvelle offrande sur l'autel de la patrie, se dépouiller ou dépouiller les autres : il n'y avait pas moyen de réfléchir, d'objecter, de demander du temps; une contagion sentimentale entrainait les coeurs".


4 AOUT 2009

Depuis 2007, le nouveau Président de la République Française, Nicolas Sarkozy, a mis en oeuvre le "paquet fiscal", qui, combiné au "bouclier fiscal" accentue les inégalités sociales en exonérant les plus fortunés des Français de l'effort de solidarité Nationale.

Injuste dès son origine, en ce qu'il revient à limiter la charge de l'effort de solidarité aux détriment des Français les moins riches, le "paquet fiscal" est devenu absolument insupportable en période de crise économique et sociale comme nous la connaissons actuellement.

Ainsi, si tous les Français se sentent menacés, si trop sont souvent frappés par le chômage et la misère, quelques dizaines de milliers d'autres restent dans le même temps protégés et perçoivent caque année du Trésor Public des chèques d'une valeur moyenne supérieure à 33.000 euros !

Aujourd'hui, le déficit budgétaire atteint plus de 100 milliards d'euros et l'Etat Français continue, avec son "bouclier fiscal", à protéger quelques privilégiés qui, s'ils perçoivent au-delà de 400.000 euros de revenus annuels, voient leur taux effectif d'imposition diminuer au fur et à mesure que leur revenu augmente...

Les bouclier et paquet fiscaux doivent être abrogés !


Pour toutes ces raisons, contre le déficit budgétaire, pour la Justice sociale, il faut un nouveau "4-août" (rejoignez le Groupe constitué sur Facebook) !