Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Octavie LOSIO, 40 bis rue lamartine
97110 Pointe-à-pitre Guadeloupe
Destinataire(s) :
Monsieur le Président de la République
PETITION
Adressée à :
Monsieur le Président de la République,
Monsieur le premier ministre
Monsieur le Président du Sénat
Monsieur le Président de l’Assemblée Nationale
Monsieur,
Réunis en assemblée générale le 11 décembre 2011 à CAPESTERRE BELLE EAU, nous, Association ACSDIG (association citoyenne de sauvegarde et de défense des intérêts des Guadeloupéens), en présence des membres et sympathisants du parti NOFWAP la Guadeloupe en action,
En tant que citoyens, électeurs et contribuables, inquiets et indignés, nous souhaitons attirer votre attention sur un certain nombre de graves problèmes qui préoccupent les Guadeloupéens.
- Depuis quelque temps, les élus de Guadeloupe ont relancé l’idée de changement institutionnel afin d’obtenir plus de pouvoir. Nous refusons de les suivre dans leur entreprise hasardeuse.
LE 7 DECEMBRE 2003, LES ELECTEURS DE GUADELOUPE ONT REFUSE MASSIVEMENT LA SUPPRESSION DU DEPARTEMENT ET DE LA REGION DE GUADELOUPE POUR LES REMPLACER PAR UNE COLLECTIVITE NOUVELLE.
Aujourd’hui, les élus, après avoir écarté de la tribune tous ceux qui pouvaient porter la contradiction, ont mis en place une stratégie pour imposer le changement des institutions, en faisant croire que la demande de changement de gouvernance vient de la population guadeloupéenne. C’est à l’échelon national que la réforme administrative doit être améliorée pour respecter la parité et l’expression de tous les courants de pensée. Un mode de scrutin ne peut pas être le prétexte pour changer nos institutions. Nous attirons l’attention des autorités compétentes sur la suite de cette initiative.
Nous souhaitons que la Guadeloupe reste dans le droit commun, un département-région d’outre-mer, distinct de la Martinique.
Nous exigeons le respect de la démocratie et une procédure loyale pour recueillir le consentement des électeurs.
Nous pensons que c’est dans la stabilité des institutions actuelles qu’on peut résoudre concrètement les problèmes qui se posent aux Guadeloupéens. Une évaluation de toutes les lois spécifiques appliquées sur notre territoire est nécessaire afin de rompre avec les mauvaises pratiques dans tous les domaines et de repartir sur de nouvelles bases.
Le premier ministre, Monsieur FILLON, lui- même, en visite en Guadeloupe, a reconnu qu’il existe des situations de rentes, qu’il y a eu des abus condamnables. Le jeu a donc été faussé, la compétition économique est irrégulière. Pour rétablir une situation de justice nous réclamons un inventaire, une expertise, un état des lieux de l’ensemble de la Guadeloupe.
Il faut clarifier la situation. Nous demandons un inventaire du patrimoine des collectivités locales et un contrôle strict de l’utilisation des fonds publics en Guadeloupe.
- Par ailleurs les élus de Guadeloupe veulent suivre ceux de Martinique et de Guyane pour demander notre adhésion au CARICOM et à l’OECS. Nous souhaitons qu’avant toute intégration économique et politique de la Guadeloupe dans la Caraïbe, un référendum local soit organisé et que les clauses de sauvegarde soient appliquées pour nous protéger l’économie guadelou