Pétition
14
signatures
Encore 86 signatures pour que cette pétition ait plus de chances de devenir virale sur les réseaux sociaux.
Auteur :
Auteur(s) :
Remy Fertin
Destinataire(s) :
Monsieur le Président
Permettez-moi de commencer la présente par l'article de 3 de notre constitution: « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum ». Dans les faits nos « représentants » ne nous représentent que très imparfaitement. Les deux points suivants, provenant de l’analyse des catégories socio-professionnelles des députés et sénateurs, méritent d’être soulevés:
1.Le trio formé par les professions libérales (principalement médecins et avocats), les cadres de la fonction publique et les chefs d'entreprise représente respectivement plus de 42% des députés et 48% des sénateurs. En réalité ces trois catégories représentent moins de 2% de la population des plus de 15 ans.
2.D’un autre côté les retraités, les ouvriers, les chômeurs et les étudiants (soit 58% des français) ne sont présent qu'à moins de 7% dans nos deux assemblées. Les employés sont tout aussi mal lotis avec 2% de parlementaires alors qu'ils sont près de 17%.
Force est de constater que le suffrage universel, qu’il soit direct ou indirect, ne conduit pas à une représentativité réelle des électeurs au sein de nos deux chambres. Afin d’établir une bien meilleure légitimité dans ces dernières une piste à explorer serait d'ajouter une dose de tirage au sort lors des élections législatives et sénatoriales. En effet par nature le tirage au sort est incorruptible et impartial.
Un tel tirage au sort pourrait se dérouler selon les modalités suivantes: des citoyens majeurs jouissant de leurs droits civiques seraient tirés au sort. Ensuite ceux qui le souhaitent et auront réussi un examen d'aptitude (pas de compétence) pourrait alors accepter cette charge. Une proportion de 15 à 25% d’élus (pour chaque chambre, voire aussi pour les élections européennes) ainsi désignés me paraîtrait raisonnable.
Je suis intimement convaincu qu’un tel changement de notre mode de gouvernance mériterait d’être soumis au peuple français par référendum. Cette réforme serait historique et permettrait sans doute de combattre le fléau de l’abstentionnisme.
En vous remerciant du temps et de l’attention que vous voudrez bien accorder à ma requête, je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma très haute considération.