Pétition pour défendre l’égalité Républicaine à l’école et reporter à 2014 la réforme des rythmes scolaires
Pétition
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Auteur :
Auteur(s) :
Philippe Dallier
Sénateur de Seine-Saint-Denis
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Destinataire(s) :
Monsieur Vincent Peillon, Ministre de l'Education Nationale
La pétition
Au lendemain d’une grève très suivie dans les écoles parisiennes, et au moment où les enseignants manifestent en région, le Ministre de l’Education Nationale présentait ce matin en conseil des ministres une loi de refondation de l’école, qui comprend notamment la réforme des rythmes scolaires.
Tout le monde ou presque s’accorde sur le fond de cette réforme. Mais la question est aujourd’hui de savoir de quelle réforme il doit s’agir, et à quelles conditions !
En l’état, le texte tel que proposé par Vincent Peillon reporte sur les collectivités locales la charge de mettre en œuvre la semaine de 4 jours et demi, et d’organiser le temps périscolaire.
C’est donc l’égalité Républicaine à l’école qui va être mise à mal, car, on le sait parfaitement, il y a, déjà, aujourd’hui un écart très grand entre les communes plus aisées et celles plus modestes, les crédits pédagogiques mis à disposition des écoles pouvant varier de 1 à 10 selon les villes !
Si l’on veut une vraie réforme, il faut pouvoir organiser, partout, de véritables activités pédagogiques, culturelles, ou sportives. Pour cela, il faut donc des moyens considérables, car le coût par enfant sera bien supérieur – au moins 3 fois – aux 100 euros annoncés …
L’égalité Républicaine commande que chaque enfant puisse bénéficier de moyens et de chances identiques, quel que soit son lieu de résidence.
Cette réforme ne doit pas donc aggraver les inégalités !
C’est pourquoi je souhaite que l’ensemble des personnes concernées, élus, enseignants et parents d’élèves, se mobilisent afin de demander le report de la réforme à la rentrée 2014, et surtout, pour que l’Etat assure l’égalité Républicaine dont il est le garant.
48 de mes collègues parlementaires, députés et sénateurs, mais aussi des
élus locaux, tous représentants de la diversité des territoires de notre
République, se sont également engagés en faveur de cette initiative.
Les sénateurs : Christophe-André Frassa, Jean-Claude Lenoir, Joëlle Garriaud-Maylam, Catherine Procaccia, Caroline Cayeux, Yves Détraigne, Alain Gournac, François Calvet, Marcel-Pierre Cléach, Gérard Larcher, Rémy Pointereau, André Reichardt, Christian Cambon, Joël Billard, Catherine Morin-Desailly, Michel Bécot, Jean-Noël Cardoux, Joël Guerriau, Colette Mélot, Christophe Béchu, Gérard Cornu, Michel Houel, Louis Pinton,
Alain Milon, Elisabeth Lamure, Philippe Bas, Raymond Couderc, Jacques Legendre, Jean-Paul Emorine, Bruno Gilles, Hilarion Vendegou, Sophie Primas, Eric Doligé, Roger Karoutchi, Catherine Deroche, Marie-Hélène Des Esgaulx, René Beaumont, Christiane Hummel, Jean-François Mayet, Catherine Troendle
Les députés : Jean-Jacques Guillet, Axel Poniatowski, Jean-Pierre Decool,
Guy Geoffroy, Annie Genevard, Gérald Darmanin, Alain Marty, Jean-Claude Guibal
Et de nombreux élus locaux (adjoints au maire, conseillers municipaux,
conseillers généraux et régionaux)
Philippe Dallier
Sénateur de Seine-Saint-Denis.
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A chaque réforme scolaire c'est le même refrain : les enseignants disent non. IL s'agit pourtant de prendre en compte l’intérêt des enfants, mais nos enseignants ne comprennent que leur intérêt propre. Je ne signe pas malgré les faux arguments démagogiques sur "l'égalité républicaine".
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Gérard - Le 24/01/2013 à 08:59:56
Jai 74ans : De 10 à 14 ans j'étais 35heures par semaine en classe et moins de vacances, aujourdh'hui l'on regrette l'illettrisme pourquoi? Un peu de réflection SVP!, on ne peu apprndre à élève sur 24h ce qui se faisait en 35 ,la productivité de cerveau ne peut être comparé à une machine je suis pour une réforme mais bien pensée
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Edouard - Le 24/01/2013 à 12:32:54
Si les enfants ne restaient pas collés devant la télé jusqu' à des heures tardives ils seraient moins fatigués à l' école. La demi journée qu' on leur demandera de faire ne changera rien à leur état de fatigue. Et la matinée du mercredi libre est un moyen de se cultiver dans un autre contexte que celui de l' école ( activités créatives, artistiques, voire sportives.
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