Nous, soussignés signataires de la présente pétition, venons appeler les autorités parlementaires et judiciaires de France et de toute l’Union Européenne, à ouvrir de toute urgence une enquête parlementaire et judiciaire sur les nombreuses et répétitives accusations de soutien au terrorisme formulées par les autorités des républiques africaines du Mali, du Burkina Faso et du Niger, afin que toute la lumière soit faite sur ces accusations gravissimes et que la justice tranche.
En effet :
« Le Gouvernement du Mali dispose de plusieurs éléments de preuve que ces violations flagrantes de l'espace aérien malien ont servi à la France pour collecter des renseignements au profit des groupes terroristes opérant dans le Sahel et pour larguer des armes et des munitions » ; « Depuis le début de l'année 2022, les Forces armées maliennes, munies de nouvelles capacités, ont enregistré plus de 50 cas délibérés de violation de l'espace aérien malien par des aéronefs étrangers, notamment opérés par les forces françaises sous différentes formes ".
«Le président de la Transition du Niger, Abdourahamane Tiani, a de nouveau accusé la France de vouloir déstabiliser son pays et de soutenir le terrorisme en Afrique de l'ouest".
Tiani s'exprimait à l'occasion d'une interview télévisée, rendue publique à l'occasion de la fête nationale du Niger, le 3 août courant.
"Cette volonté maladive de déstabiliser le Niger s’est propagée à travers le repositionnement de tous les agents de la DGSE [Direction générale de la Sécurité extérieure] française que nous avons chassés de notre territoire. Ils sont repositionnés au Bénin (…) Ils sont repositionnés au Nigeria", a affirmé le président nigérien.
"Cette volonté de déstabilisation est une certitude", a-t-il martelé, tout en faisant savoir que les agents français ont, ensuite, collaboré avec les organisations terroristes de la sous-région.
"Les premiers à sortir ont pris rendez-vous avec des terroristes de Boko Haram et de l’Iswap [État islamique en Afrique de l'Ouest]. Ça s’est passé les 25 et 26 octobre 2023", a-t-il relaté, confiant.
"Ils ont proposé à ces terroristes de partir en guerre ouverte contre l’Etat nigérien, contre les nouvelles autorités nigériennes qui ont osé demander aux soldats français de quitter leur territoire", a-t-il rappelé.
"Boko Haram et l’Iswap ne se sont pas entendus…", a-t-il poursuivi affirmant que la partie française a livré des armes aux terroristes.
"Ils ont reconduit la même manœuvre dans la nuit du 10 au 11 janvier 2024, où ils ont encore livré à travers deux hélicoptères du matériel militaire aux terroristes de Boko Haram qui semblait plus prêt à accepter les propositions des troupes françaises… Ils ont effacé les numéros pour qu’on ne puisse pas retracer les origines de ces armes", s'est-il indigné.
"Ce sont des actes posés et continuent d’être posés par les Français. Qu’ils sachent que nous les suivons et, au moment opportun, nous agirons", a-t-il averti. » (Source : https://www.aa.com.tr/fr/afrique/niger-le-president-tiani-accuse-la-france-de-vouloir-destabiliser-son-pays-et-de-soutenir-le-terrorisme/3298374);
-Considérant les accusations formelles des autorités du Burkina Faso, rapportées par la presse française, selon lesquelles :
« Le capitaine Traoré, qui, tournant le dos à la France, a fait de la souveraineté de son pays un point cardinal de sa gouvernance, reproche notamment à la Côte d’Ivoire d’être encore un allié de Paris. Jeudi, il a également critiqué le Bénin, assurant que son voisin hébergeait « deux bases françaises » dans sa partie nord. Selon lui, ces bases seraient un « centre des opérations des terroristes » qui frappent régulièrement le Burkina Faso. Ces accusations, rejetées par Paris et Cotonou, avaient déjà été formulées plus tôt cette année par le premier ministre du Niger, Ali Mahamane Lamine Zeine. »( Source : https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/07/11/le-capitaine-traore-accuse-ses-voisins-ivoirien-et-beninois-de-vouloir-destabiliser-le-burkina_6248811_3212.html );
Nous appelons donc les autorités parlementaires et judiciaires françaises et européennes à se pencher de toute urgence sur ces accusations au regard de leur caractère gravissime, des centaines de milliers de personnes assassinées par le terrorisme en Afrique et dans le monde chaque année, et de l’opprobre scandaleux que la véracité de telles accusations constituerait pour l’honneur, la dignité et la probité morale des institutions françaises et européennes ;
Nous affirmons qu’il urge en outre que la vérité soit connue et que justice soit faite, afin de construire des relations franco-africaines et euro-africaines apaisées, justes, mutuellement bénéfiques à nos peuples et à la paix internationale ;
Nous appelons ardemment toutes les citoyennes et citoyens européens et résidents légaux de l’Union Européenne à soutenir par leur signature solidaire, la présente pétition, afin que la voix des millions de victimes innocentes du terrorisme soit clairement entendue dans les institutions et les opinions françaises, comme européennes, pour favoriser une mobilisation des consciences en faveur d’un monde plus juste ;
En foi de quoi, nous signons la présente pétition, afin que triomphe cette juste et noble cause.
Fait à Bamako-Paris-Washington-Rouen-Niamey-Ouagadougou, le 18 janvier 2025 à l’initiative de l’Association Institut de l’Afrique des Libertés, présidée par Le Docteur Franklin NYAMSI.
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