Pétition
91
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Auteur :
Auteur(s) :
Gérard Gautier
association Blanc c 'est exprime
B.P. 330
22000 Saint-Brieuc cedex 1
Destinataire(s) :
Monsieur le président de la République
Après l’annonce faite cette semaine des mesures du « plan d’austérité » pour aller dans le sens de la réduction de la dette publique de la France et sans entrer de manière politicienne ou partisane dans le débat concernant la répartition des efforts à réaliser pour renflouer les caisses de l’Etat, on remarque qu’ont été oubliés, dans la démarche, des aspects importants.
Ces derniers auraient pourtant participé à la création de quelques étincelles de confiance en la classe politique.
Il est ainsi, vivement regrettable, que rien ne concerne la dite classe politique. Celle qui justement et chacun le sait, est responsable, depuis plus de 40 ans - en dehors de la crise « masque de carnaval » - de la déliquescence des finances publiques.
Il est vrai que le 24 août… nous n’étions pas le 4 août !
Les conseillers de tous poils qui ont « travaillé sur le dossier » ne devaient pas avoir toutes les informations nécessaires. Aussi est-il bon de rappeler au président, avant que les parlementaires aient à en débattre, les propositions qui ont été pourtant faites à ses amis et à ses adversaires, avec lesquels il s’entend si bien lorsqu’il s’agit de sauvegarder leurs intérêts communs, concernant des niches d’économies à réaliser. …Il est vrai que cela touche directement aux privilèges d’une caste.
Il en va ainsi du budget prévu pour le financement de la prochaine campagne présidentielle.
A savoir que ce dernier permettra à chaque candidat présent au premier tour et l’on sait qui sont les plus « dispendieux » parmi eux, de dépenser «16,851 millions d'€uros » et à ceux présents au deuxième « 22,509 millions. » au lieu, en 2007, de…13,7 millions d'€uros et de 18,3 millions d’€uros.
Soit une augmentation de près de 25% !... Ce qui est indécent !
Après avoir rappelé qu’en 2007 les dépenses des douze candidats présents au premier tour a dépassé les 75 millions d'euros, il serait honnête, au lieu d’augmenter ce poste de près de 25%, de l’écrêter… de 30%...
Soit, pour ce poste, une économie de l’ordre de 22,5 millions d’euros.
Cela serait d’autant plus supportable par les partis politiques qu’ils disposent déjà de ressources grâce à la loi de 1995, votée par eux-mêmes, (!) pour assurer leur financement avec des fonds publics. Cette loi cache en réalité la « financiarisation de la vie politique. » Elle a été taillée sur mesure par et pour les deux partis majoritaires.
Elle leur donne des moyens qui n’ont qu’un lointain rapport, du fait du nombre record des abstentions, en l’absence de la reconnaissance du vote blanc, avec la réalité de l’état de l’expression démocratique dans le pays.
Cette loi a rapporté aux deux partis majoritaires, en 2008, après les législatives de 2007, 76.43%, des aides publiques d’un montant de prés de 75 millions d’€uros… alors qu’ils n’ont réuni que 37% des voix des inscrits mais en s’appuyant… sur les suffrages exprimés!
Sur cette base, en bons républicains respectueux d’éthique, ils ne devraient toucher en réalité, les abstentions étant, de plus, en augmentation par rapport à 2002, que 58.55% des aides publiques de l'Etat.
- l'UMP 20.270.658 € au lieu de 34.484.472 € soit un trop perçu de 14, 213 millions d’€uros
- le PS 13.292.818 € au lieu de 22.702.818 € soit un trop perçu de 9.410 mil