Le gouvernement d’Elisabeth Borne a émis l’idée le 30 juin 2023 d’un énième plan banlieues pour répondre aux violentes émeutes qui frappent le pays.
Ecoles, bibliothèques, mairies, voitures de police, bus, tramways… Autant d’infrastructures financées avec l’argent des contribuables réduites en fumée par la faute des délinquants.
Les images de ces émeutes, d’une violence inouïe, sont en train de faire le tour du monde…
Pour les contribuables, c’est la double peine : nous allons devoir payer pour reconstruire ce qui a été détruit et les éventuels investisseurs étrangers vont fuir.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que les contribuables ont été généreux. Depuis 50 ans et le premier plan banlieues du gouvernement de Valéry Giscard d’Estaing, les gouvernements successifs jusqu’à Emmanuel Macron ont distribué des centaines de milliards d’euros pour doter en infrastructures ces quartiers. Avec les résultats que l’on voit aujourd’hui.
Rien que l’année dernière, ce sont au bas mot plus de 37 milliards d’argent public qui ont été investis par l’Etat dans ces quartiers et ce sans compter les investissements des villes, des départements et des régions !
Toutes ces années durant, les gouvernements successifs (Valls, Ayrault, Castex, Borne…) ont mis la poussière sous le tapis et voilà que tout nous revient dans la figure !
La Seine-Saint-Denis est un département plus riche que la Lozère et pourtant aucune insurrection lozérienne n’a été observée…
Dans nos locaux mardi dernier, le criminologue Xavier Raufer a rappelé que les milliards d’euros consacrés à la politique de la ville n’ont fait qu’alimenter un système délictuel.
Le comble… après tous ces milliards payés par les contribuables, on ne compte pas moins de 62 quartiers en France inclus dans le programme de « reconquête républicaine ».
Combien de programmes nationaux de rénovation urbaine et de rénovation des quartiers ont déjà été engagés à coups de milliards d’euros de nos impôts pour améliorer les conditions de vie des habitants pour un résultat presque invisibles. La peinture n’est pas encore sèche que tout est déjà dégradé.
Comme en 2005, certaines personnalités politiques vont défiler sur les plateaux télés pour demander encore plus d’argent pour les quartiers. Encore une fois ce sont les contribuables qui subissent ces émeutes et qui vont devoir payer la casse. C’est un scandale.
Ce sont inéluctablement les honnêtes citoyens, les familles, les travailleurs qui se lèvent tôt qui vivent dans la peur et baissent la tête finissant par accepter cette violence comme une fatalité.
Mais personne n’a encore eu le courage d’admettre des dizaines d’années d’erreurs et de taper du poing sur la table pour dire STOP !
Vous êtes sûr ? Votre mobilisation est importante pour que les pétitions atteignent la victoire !
Sachez que vous pouvez vous désinscrire dès que vous le souhaitez.