Pétition
33
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Auteur :
Auteur(s) :
Association Pornic Ensemble Autrement
http://pornic.autrement.free.fr/index.php
Destinataire(s) :
Enquête publique PLU de Pornic
Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) qui est proposé à enquête publique jusqu’au 19 septembre 2011 inclus est un document fondateur qui engage l’avenir des territoires de la commune où nous vivons.
Tel qu’il est présenté avant validation définitive au Conseil municipal, il est contraire à des orientations fortes qu’il conviendrait de mettre en œuvre pour le bien vivre ensemble en ménageant l’héritage laissé aux futures générations.
1) Le principe de mixité sociale n’est pas assez développé et sans rapport avec les besoins. e retard de Pornic en la matière est considérable.
Grâce à la mixité sociale, des personnes issues de catégories socioprofessionnelles différentes se côtoient, cohabitent sur une même commune. Ce brassage social estencouragé par la législation, notamment la loi « Solidarité et Renouvellement Urbains » (SRU).
Manifestement, le projet de PLU proposé pour Pornic ne donne pas la même définition à la mixité sociale.
En effet, la mixité sociale, ce n’est pas, dans une même ville, des quartiers pour les personnes les moins riches, et des quartiers pour les gens plus aisés… éloignés des premiers.
La municipalité doit intégrer la nécessité d’avoir des logements sociaux sur la commune en nombre suffisant même si, selon la majorité municipale « … accueillir des populations extérieures à la Ville de Pornic, qui ne viendraient que pour un logement social sans avoir un emploi, est une politique dangereuse qui n’a pas de sens social. Il faut trouver un équilibre. » (extrait de la réunion du conseil municipal du 8 avril 2011).
Si le fait d’inscrire l’obligation d’avoir 17 % de logements sociaux dans tous les programmes immobiliers est un début de prise de conscience, cela ne permet pas de rattraper l’énorme retard de Pornic : moins de 3% de logements sociaux, soit quelques 170 alors qu’il y a 250 familles non satisfaites.
Combien d’années devrons-nous attendre avant d’atteindre l’obligation morale de 20 % de logements sociaux comme le prévoit la loi SRU ? Avec 6 000 résidences principales, Pornic devrait disposer au moins de 1 200 logements sociaux !
C’est d’autant plus injuste que des programmes, comme celui de la Basse Cure déjà voté, et donc hors champ d’application du PLU, ne prévoient aucun logement social.
Nous demandons un taux de 25% de logements sociaux dans tous les programmes immobiliers, comme l’a prévu la commune de Saint-Michel-Chef-Chef dans son PLU.
La paupérisation galopante dans notre pays, des statistiques récentes le démontrent, exige que chaque commune prenne sa part de la solidarité nationale.
2) Le nombre de maisons individuelles à l’hectare est fixé à un nombre très bas. Jusqu’où la ville s’étalera-t-elle ?
Elle s’étalera en prenant l’espace, par nature limité, de la production agricole.
Cet étalement implique l’usage de la voiture individuelle alors que les seuils critiques pour un véritable service public de transports collectifs ne sont pas – et de loin – atteints. Celui qui ne dispose pas de véhicule est pénalisé. Posséder deux véhicules par famille est à la fois une nécessité et une contrainte.
Cet étalement entraîne un développement démesuré des réseaux de surface et enterrés dont les coûts de construction et d’entretien sont lourds pour la collectivité.
Ces choix sont contraires au Grenelle de l’Environnement voté par Mr Boënnec; ils hypothèquent l’aménagement du territoire des générations futures. Ce refus de densifier l’habitat est un choix déguisé pour limiter la mixité