Pétition
170
signatures
Plus que 330 signatures pour que cette pétition soit diffusée dans la newsletter MesOpinions !
Auteur :
Auteur(s) :
Philippe de Tilbourg
TemPS Réels - Section internet du PS
http://www.temps-reels.net/
Valérie Würtemberger-Thomas
Section Léon Blum (Paris XIe)
http://www.ps-paris11.org/
Destinataire(s) :
Conseil national du Parti socialiste français
Nous, militants de base du parti socialiste, réclamons une consultation directe, soit un vote des adhérents en section, afin de trancher la question des primaires étendues à toute la gauche en vue de la présidentielle 2012.
Selon le titre 6 des statuts du parti, il suffit que 15% des adhérents demandent ce référendum militant sur une primaire à gauche pour qu’il ait lieu :
"6.11 Consultation directe des adhérents
Sur proposition du (de la) premier(e) secrétaire du Parti, du bureau national, de 35 fédérations, OU A LA DEMANDE D'AU MOINS 15% DES ADHERENTS, Le Conseil national peut décider, après en avoir débattu sur le fond et à la majorité qualifiée des deux tiers de ses membres, d’organiser une consultation directe des adhérents."
L’actuelle direction du PS tergiverse et temporise à trancher alors qu’il est évident qu’il s’agit de la seule riposte stratégique capable de faire pièce à la création de l’UMP, et la seule capable de faire gagner la gauche en 2012.
La Commission rénovation présidée par Arnaud Montebourg a remis un rapport complet à ce sujet à la Première secrétaire le 18 juin (http://renovation.parti-socialiste.fr/files/rapport-pour-des-primaires-ouvertes-et-populaires.pdf ) En voici le préambule :
« Nous, socialistes, sommes désormais au pied du mur.
Nous n’avons toujours pas surmonté notre inaptitude à gagner l’élection présidentielle. Un seul président, sous la Veme République, est issu de nos rangs, contre cinq pour les conservateurs.
En 2012, vingt-quatre ans se seront écoulés depuis notre dernière victoire présidentielle.
Notre vie partisane donne aux Français un triste spectacle. Divisions. Indécision. Archaïsmes. Le changement, la modernité, l’avenir : ces talismans qui faisaient notre force ont changé de camp.
Aucune des fonctions vitales (production d’idées nouvelles, opposition au pouvoir, mobilisation électorale) que devrait assumer le parti n’est plus correctement exercée.
Notre projet est dépassé. Certes, le problème n’est pas que français : toute la social-démocratie européenne cherche à renouveler sa matrice idéologique. Mais notre contribution à la rénovation intellectuelle de la gauche européenne a été jusqu’ici, pour manier l’euphémisme, modeste.
Le leadership n’est toujours pas tranché. Nous cherchons encore un successeur à Lionel Jospin, presque 10 ans après son départ. Aucun leader « naturel » ne s’est imposé et nos institutions ne permettent pas de choisir entre nos nombreux talents – au contraire, elles les broient.
Les alliances sont en friche. Ouverture vers le Modem ou vers la gauche de la gauche ? Nous sommes paralysés. Nous n’arrivons même plus à dialoguer avec nos amis naturels de la « gauche plurielle ». Nous nous recroquevillons sur nous mêmes.
Le tableau est noir mais il est lucide. »
Il n’y a pas de (bonne) raison d’attendre davantage pour décider.
Ne les laissons pas nous confisquer le débat une fois de plus, une fois de trop car il s’agit désormais du débat de notre survie.
Reprenons la parole pour exiger un référendum militant sur une primaire étendue à toute la gauche !
Signez la pétition, et surtout faites-la signer & circuler autour de vous & dans votre section !